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Le diable existe-t-il vraiment ?
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Le diable existe-t-il vraiment ?

La Bible et l’Église Catholique sont très claires à ce sujet : oui, le diable existe réellement ; ce n’est pas une idée ni une invention humaine pour faire peur aux enfants, ce n'est pas non plus un symbole pour désigner le mal.

Voici la définition qu'en donne le Catéchisme de l'Église Catholique : « Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu. »

Le diable, c'est un ange déchu. Un ange, c'est quoi ? C'est un esprit créé par Dieu pour être à son service. Dieu les a créés par amour, bons, intelligents, immortels, libres et resplendissants de sa Gloire. Seulement, certains d'entre eux ont refusé librement Dieu et son règne, ils sont donc devenus - à cause de leur choix - définitivement mauvais et ils sont alors tombés du Ciel : ils sont déchus.

Tout cela n'est pas une invention de l’Église Catholique, c'est clairement dit dans la Bible, regardez : l'Apocalypse nous raconte comment le diable a été chassé du Ciel vers la terre, je cite : « Il y eut alors un combat dans le ciel… il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. » Nous voyons aussi dans la Genèse que le diable est déjà présent, sur terre, auprès de nos premiers parents, Eve et Adam. Enfin, Jésus et les apôtres eux-mêmes en parlent très clairement : Jésus s'adresse à eux et les chasse ; et par exemple saint Pierre dira de lui : « Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi. »

Donc le diable, c'est une réalité. D'ailleurs, je vais vous citer un petit peu les noms qui sont donnés au diable dans la Bible : il y a par exemple le mot « diable » qui vient du grec « diabolos » qui signifie « celui qui se jette en travers » car il se jette en travers du Dessein de Dieu ; il y a aussi le mot « Satan » issu d'un mot hébreu qui veut dire « ennemi » ; « démon » qui vient du Grec ancien et signifie « esprit mauvais » ; « serpent » car le serpent est un animal qui pique l'homme et le tue ; « lion rugissant » ; « Prince de ce monde » car il a pris une certaine puissance, dans notre monde, pour perdre les âmes ; « le malin » car il se plaît à faire le mal ; « dragon » car sa parole est enflammée de haine ; « légion » car ils sont parfois aussi nombreux qu'une légion romaine ; etc.

Vous voyez, l'existence du diable est bien une évidence dans la Bible, c’est pourquoi d'ailleurs le Pape François nous dira : « Mais vous savez, le diable existe ! Le diable existe. Même au XXIe siècle ! Et nous ne devons pas être naïfs ! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui. »

En conclusion, le diable existe bien, la Bible est très claire. Il s'agit d'un ange déchu qui n'a qu'un désir, aujourd'hui : perdre les hommes, à sa suite. Mais grâce soit à Dieu, Jésus Christ a terrassé l'ennemi et en son Nom, nous sommes vainqueurs, nous aussi. Comme dit l'Écriture : « Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. »

A bientôt sur Open Bible.

Références

- Apocalypse 12, 7-9 : « Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. »

- Genèse 3, 1-5 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? » La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.» Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

- 1 Pierre 5, 8-9 : « Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances. »

- Luc 10, 19 : « Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. »

- Pape François : « Mais, vous savez, le diable existe ! Le diable existe. Même au XXIe siècle ! Et nous ne devons pas être naïfs ! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui » ( Homélie de la messe de 7 h du vendredi 11 avril 2014, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican.)

- Catéchisme de l’Église Catholique :

414 : Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.

391 Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu (cf. Gn 3, 4-5) qui, par envie, les fait tomber dans la mort (cf. Sg 2, 24). L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable (cf. Jn 8, 44 ; Ap 12, 9). L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. " Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais "

392 L’Écriture parle d’un péché de ces anges (cf. 2 P 2, 4). Cette " chute " consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : " Vous deviendrez comme Dieu " (Gn 3, 5). Le diable est " pécheur dès l’origine " (1 Jn 3, 8), " père du mensonge " (Jn 8, 44).

393 C’est le caractère irrévocable de leur choix, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que le péché des anges ne peut être pardonné. " Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort "

394 L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle " l’homicide dès l’origine " (Jn 8, 44), et qui a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (cf. Mt 4, 1-11). " C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu " (1 Jn 3, 8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.

395 La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du Règne de Dieu. (...)

2852 " Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge " (Jn 8, 44), " le Satan, le séducteur du monde entier " (Ap 12, 9), c’est par lui que le péché et la mort sont entrés dans le monde et c’est par sa défaite définitive que la création toute entière sera " libérée du péché et de la mort " (...)
Le Seigneur qui a enlevé votre péché et pardonné vos fautes est à même de vous protéger et de vous garder contre les ruses du Diable qui vous combat, afin que l’ennemi, qui a l’habitude d’engendrer la faute, ne vous surprenne pas. Qui se confie en Dieu ne redoute pas le Démon. " Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? " (Rm 8, 31)

2853 La victoire sur le " prince de ce monde " (Jn 14, 30) est acquise, une fois pour toutes, à l’Heure où Jésus se livre librement à la mort pour nous donner sa Vie. C’est le jugement de ce monde et le prince de ce monde est jeté bas (cf. Jn 12, 31 ; Ap 12, 10). (...)