Ce n’est ni l’un ni l’autre. Le prénom de cet enfant, c\'est bien Jésus et ce prénom a un sens, il signifie : « Dieu sauve » car Jésus est Dieu et il est venu pour nous sauver de nos péchés.
Alors pourquoi Jésus est-il aussi appelé « Emmanuel » ? D’où cela vient-il ? Cela vient du prophète Isaïe qui utilise ce mot pour la première fois en parlant du Messie. Mais ici, le prophète Isaïe ne cherche pas à donner le futur prénom du Messie, il cherche tout simplement à Le décrire, à révéler une partie de son identité. Effectivement, « Emmanuel » en hébreu, cela veut dire : « Dieu avec nous ». Donc par cette appellation, Isaïe est en train de révéler que le Messie sera Dieu parmi les hommes, Dieu fait homme : Dieu va descendre du Ciel, il va s’incarner pour vivre au milieu des hommes.
Isaïe donnera aussi d’autres appellations au Messie. Il Le nomme par exemple « Conseiller merveilleux, Dieu fort, Prince de la Paix. » Et d’autres prophètes feront la même chose, ils surnommeront le Messie de bien des manières différentes.
- Matthieu 1, 21-23 : “ Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » “
- Isaïe 7, 14 : “ C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). “
- Isaïe 9, 5-6 : “ Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ». Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. “
',category:a,category_short:a,subcategory:v,slug:"Jésus-ou-Emmanuel",titre_simple:"Jésus ou Emmanuel ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"45",question:"Pourquoi tombons-nous souvent dans les mêmes péchés ? Que faire ?",reponse:'Bonjour à tous,
Nous allons tâcher de répondre à cette question : « Pourquoi je tombe souvent dans les mêmes péchés ? Pourquoi je n’arrive pas à m\'en tirer ? » Bonne nouvelle, la Parole de Dieu nous donne les clés pour ne pas toujours tomber dans nos péchés, dans nos penchants mauvais et que nous puissions résister à la tentation.
Je vous propose six petites clés non exhaustives pour cela.
Pourquoi tombons-nous souvent dans les mêmes péchés ? Malheureusement, bien souvent - première clé - parce que nous ne laissons pas suffisamment l\'Esprit Saint conduire notre vie. Voilà ce que nous dit la Parole de Dieu dans Galates 5, 16 : « Je vous le dis, marchez sous la conduite de l\'Esprit Saint et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair. » Ainsi, si nous ne voulons pas que la chair nous mène par le bout du nez là où nous ne voulons pas aller, il faut que l\'Esprit Saint en nous puisse prendre les rênes de notre vie. Mais souvent, on veut faire tout seul, on ne veut pas faire avec le Bon Dieu... Et pourtant le Bon Dieu habite dans notre cœur. Donc première clé : laissons l\'Esprit Saint guider notre vie. Demandons la grâce de la docilité à l\'Esprit Saint !
Deuxième petite clé : la prière. Le Seigneur Jésus nous rappelle : « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. L\'Esprit est ardent, mais la chair est faible. » Pourquoi nous tombons souvent ? Il faut le dire, pour vous comme pour moi, c\'est parce que nous prions peu. Lorsque nous prions, nous sommes en communication avec Dieu, c\'est-à-dire que toutes ces autres " mauvaises communications " - tout ce qui nous vient de l\'extérieur, que ce soit l\'Esprit du mal qui nous tente ou nos pulsions mauvaises, toutes ces passions mauvaises, toutes ces choses qui nous arrivent par les sens - à ce moment-là, sont mises en sourdine parce que nous sommes tournés vers le Bon Dieu, au téléphone avec le Bon Dieu. Donc deuxième clé, la prière.
La troisième clé : les sacrements. Tout d\'abord, l\'Eucharistie - la messe - où nous recevons Jésus Lui-même dans notre chair si fragile ; alors fortifiés par Jésus Lui-même, nous pouvons vaincre toutes tentations. Puis, il y a le sacrement du pardon : s\'il nous arrivait de tomber, par ce beau sacrement, Jésus nous relève et nous rend plus blancs que neige ; et même si on avait commis tous les crimes possibles, alors confiance ! C\'est ce que nous rappelle la petite Thérèse : « Oui, je le sens. Quand même j\'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j\'irai le cœur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus car je sais combien il chérit l\'enfant prodigue qui revient à Lui. » N\'oubliez pas, frères et sœurs, que les saints sont tous tombés, ils ont tous péché sauf la Vierge Marie, mais ce qui est fort, c\'est qu\'ils ne sont pas restés au sol, ils se sont relevés et c\'est cela, la sainteté. Donc par ce sacrement, nous sommes relevés.
La quatrième clé : la Parole de Dieu. Souvenez-vous de Jésus au désert : lorsque le démon l\'a tenté, Il a rétorqué la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est un véritable glaive qui nous donne la victoire sur les tentations et c\'est d\'ailleurs ce que vous vivez - nous vivons - grâce à Open Bible chaque jour. Continuons en ce sens !
Maintenant, attention ! La cinquième clé : le jeûne. Oui, le jeûne nous apprend à renoncer aux choses auxquelles nous sommes attachés. Ainsi, nous pouvons mieux résister aux tentations parce que nous avons appris, grâce au jeûne, à dire « non », à dire : «\x3c!--EndFragment--\x3e Je suis libre des choses qui font partie de notre quotidien et auxquelles nous sommes parfois trop attachés. ».
Enfin la sixième clé : la Vierge Marie, notre maman du Ciel. Consacrez-lui votre vie et vous verrez qu’en peu de temps et à peu de frais, elle vous amènera à la sainteté. Elle vous donnera une victoire sur l\'ennemi et vous amènera au Paradis.
Petit récapitulatif : premièrement, la docilité à l\'Esprit Saint. Deuxièmement, la prière. Troisièmement, les sacrements. Quatrièmement, la Parole de Dieu. Cinquièmement, le jeûne et sixièmement, la Vierge Marie.
Maintenant, nous sommes bien équipés. Nous sommes prêts pour aller de victoires en victoires.
Je vous souhaite à tous une bonne journée et à très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Alberto2018_Pourquoi tombons-nous souvent dans les mêmes péchés-1.mp3",image:"https://www.enseignemoi-files.com/site/view/images/dyn-cache/pages/image/img/11/77/1424114625_117733_1200x667x0.jpg?v=2018021301",ressources:'Bonjour à tous,
Aujourd’hui, nous allons répondre à la question suivante : qu\'est-ce que le péché originel ?
Souvent, on imagine Eve et Adam croquant dans une pomme et voilà : on a le péché originel. C’est tout de même un peu plus complexe que cela !
Tout d’abord, Dieu a créé un monde où le bien règne ; l’homme est à l’image de Dieu et il vit en parfaite amitié avec Dieu. Jusque-là, pas de problème, tout est merveilleux. Mais là où cela se complique, c’est que comme Dieu nous a créés par amour, Il nous a aussi créés libres. Oui, pas d’amour sans liberté, on ne peut pas forcer quelqu’un à aimer ! Et c’est en usant mal de sa liberté que l’homme va pécher.
Alors, quel est donc ce péché si grave des origines ?
La Genèse nous raconte que Dieu demande à Adam et Ève de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Qu’est-ce que cela veut dire, tout cela ? Cela symbolise la limite que l’homme, en tant que créature, n’a pas le droit de franchir vis-à-vis de Dieu, son Créateur. C’est là que le diable intervient pour dire à Ève que le fruit de cet arbre permet de devenir comme des dieux. L’homme décide alors d’être comme Dieu. Et là, il a dépassé les limites ! Oui, l’homme a désobéi à Dieu, il ne Lui a pas fait confiance et pire que cela, il a méprisé Dieu en se préférant lui-même à Dieu.
C’est donc cela, le péché originel : l’homme a désobéi à Dieu et a voulu faire sans Dieu, rompant ainsi la confiance et l’amitié qu’il y avait entre l’homme et Dieu.
Mais heureusement, Dieu, dans sa Miséricorde infinie, nous enverra Jésus pour nous sauver de ce péché et réconcilier l’homme avec Dieu.
Je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Marthe_Le péché originel, c'est quoi-1.mp3",image:"https://questions.aleteia.org/wp-content/uploads/aleteia/articles/cover/187.jpg",ressources:"- Genèse 3 : Récit du péché originel
- Catéchisme de l’Eglise Catholique :
396 Dieu a créé l’homme à son image et l’a constitué dans son amitié. Créature spirituelle, l’homme ne peut vivre cette amitié que sur le mode de la libre soumission à Dieu. C’est ce qu’exprime la défense faite à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, " car du jour où tu en mangeras, tu mourras " (Gn 2, 17). " L’arbre de la connaissance du bien et du mal " (Gn 2, 17) évoque symboliquement la limite infranchissable que l’homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance. L’homme dépend du Créateur, il est soumis aux lois de la création et aux normes morales qui règlent l’usage de la liberté.
397 L’homme, tenté par le diable, a laissé mourir dans son cœur la confiance envers son créateur (cf. Gn 3, 1-11) et, en abusant de sa liberté, a désobéi au commandement de Dieu. C’est en cela qu’a consisté le premier péché de l’homme (cf. Rm 5, 19). Tout péché, par la suite, sera une désobéissance à Dieu et un manque de confiance en sa bonté.
398 Dans ce péché, l’homme s’est préféré lui-même à Dieu, et par là même, il a méprisé Dieu : il a fait choix de soi-même contre Dieu, contre les exigences de son état de créature et dès lors contre son propre bien. Constitué dans un état de sainteté, l’homme était destiné à être pleinement " divinisé " par Dieu dans la gloire. Par la séduction du diable, il a voulu " être comme Dieu " (cf. Gn3, 5), mais " sans Dieu, et avant Dieu, et non pas selon Dieu " (S. Maxime le Confesseur, ambig. : PG91, 1156C).
Bonjour à tous,
Vous avez remarqué, dans le 1er chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu, il est écrit que Joseph « ne s’unit pas à elle [Marie], jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » (Matthieu 1, 25) Comment comprendre cette phrase : « Jusqu’à ce qu’elle enfante un fils » ? Est-ce que cela sous-entend qu’à partir de la naissance de Jésus, Joseph se serait uni à Marie ?
Non, frères et sœurs ! Ici, l’expression « jusqu‘à » ne marque pas un changement de situation, du genre : avant elle était vierge, mais après la naissance de Jésus, elle ne l’est plus. En fait, l’expression « jusqu’à » montre que Marie est bien restée vierge avant et durant toute sa grossesse, mais il n’est pas question du après, cela ne sous-entend pas qu’après sa grossesse, Marie n’est pas restée vierge.
Et regardez, pour mieux comprendre le sens du « jusqu’à », prenons un autre exemple dans la Bible, lorsque Jésus dit dans l’Évangile selon saint Matthieu : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 20) Ici le « jusqu’à » ne signifie pas qu’après la fin du monde, Jésus ne sera plus avec nous, qu’il va nous laisser tomber ! Non, au contraire, nous serons unis à lui pour toujours et cela même après la fin du monde. Donc le « jusqu’à » montre seulement que, dès cette terre, Jésus est avec nous, mais il n’implique pas qu’après, cela change ; ce serait un contresens. Au sujet de la virginité de Marie, c’est pareil : le « jusqu’ à » permet de comprendre que Marie a toujours été Vierge avant et pendant toute la grossesse, mais cela ne veut pas dire qu’après la grossesse, elle ne l’est plus.
En conclusion : lorsqu\'il est écrit que Joseph ne s\'unit pas à Marie jusqu\'à ce qu\'elle enfante un fils, cela ne signifie en aucun cas que Joseph se serait uni avec Marie après la naissance de Jésus, non. Le « jusqu’à » insiste simplement sur le fait que Marie est bien restée toujours Vierge, avant et pendant la grossesse, et que Jésus est le fruit miraculeux du Saint Esprit en elle !
J’espère que cette réponse vous aura éclairés, je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle réponse. Et si vous voulez en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à écouter l’audio de réponse sur la virginité perpétuelle de Marie.
- Matthieu 1, 25 : " Il [Joseph] ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle [Marie] enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus. "
- Luc 1, 34-35 : " Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. "
- Isaïe 7, 14 : " C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). "
- Matthieu 28, 20 : " Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. "
- Catéchisme de l’Église Catholique 499 : " L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52). "
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, nous allons tâcher de répondre à cette question : pourquoi Jésus va aller jusqu’à maudire ce figuier qui ne porte pas de fruit ? Est-ce que c’était un manque de maîtrise de Lui-même parce qu’Il avait tellement faim ? Un manque de douceur, Lui qui est un roi plein d’amour et de douceur ?
Non ! Rassurez-vous, Jésus est doux, Il est parfait, Il est Saint et Il a la maîtrise de Lui-même. Mettons-nous dans le contexte pour comprendre. Jésus se balade, Il voit un figuier au bord du chemin, Il s’en approche parce qu’Il a faim. Et puis, Il soulève les feuilles et n’y trouve aucun fruit. Un figuier avec des feuilles mais sans fruit ! Alors Il va dire cette parole : « Que plus jamais aucun fruit ne vienne de toi. » Et à l’instant même, le figuier se dessécha.
Tout d’abord, comme je le disais tout à l’heure, on ne prend pas les choses au premier degré. Et souvenez vous que Jésus a attendu 40 jours et 40 nuits sans manger ni boire, alors là, ce n’est pas sur un coup de tête qu’Il va dessécher ce figuier parce qu\'Il a faim. Non, il y a un sens spirituel profond à tout cela. Alors, qu’est-ce que Jésus veut nous dire ?
Voilà l’interprétation que nous pouvons en faire : ce figuier, quelque part, renvoie à chacun d’entre nous. Et tant que nous sommes sur la terre, Jésus attend de nous que nous portions beaucoup de fruits. Comme Il l’a dit : « Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. » Quels sont ces fruits ? Des fruits d’amour, de paix, de joie et de douceur... : des fruits de l’Esprit saint que vous pouvez lire dans Galates 5, 22 ; et également des fruits de conversion : le sincère repentir de nos péchés, laisser l’Esprit Saint nous sanctifier ; et des actes concrets de charité envers les autres : donner à manger aux plus démunis, aller visiter les malades, les prisonniers. Voilà tous ces beaux fruits que l’Esprit Saint nous inspire et suscite dans notre cœur. Donc un figuier qui a des feuilles et sans fruit, c’est quelque part un chrétien qui a l’apparence d’un chrétien et qui finalement ne porte aucun fruit. Une foi sans les œuvres, frères et sœurs, est stérile ! Une foi sans les œuvres est morte. Et nous voyons que ce figuier, d’ailleurs, finira desséché. Donc comprenons-le bien, aujourd’hui, Jésus vient dans son amour nous prévenir et nous dire : ne soyez pas des chrétiens d’apparat qui ont des feuilles mais qui n’ont pas de fruit. Parce qu’un jour viendra où tout sera révélé. Si votre foi ne produit pas des œuvres d’amour, c’est qu’elle est morte, elle se dessèche et vous aussi.
Donc ne soyons pas, comme le dit Jésus parfois, dans une hypocrisie mondaine, une foi mondaine, mais soyons en vérité et produisons ces fruits que l’Esprit veut faire en nous. Souvent, on se dit : mais comment faire ? Je n’en ai pas la force… Et en effet, l’Esprit Saint nous a été donné pour qu’avec notre « oui » beaucoup de fruits soient produits et que le Christ soit glorifié dans notre vie. Vous le savez, Jésus viendra un jour pour nous cueillir en quelque sorte, pour nous prendre avec Lui, le jour où on ne s’y attend pas... Alors il faut être prêts avec une foi vivante et non morte, avec une foi qui produit de nombreux fruits pour que Jésus, lorsqu’Il viendra, puisse se réjouir, être rassasié de toutes ces bonnes œuvres d’amour et dire : « Oui, mon enfant est à mon image, un enfant de lumière et de paix, un enfant d’amour. »
Alors confiance ! Même si aujourd’hui, tu as l’impression de ne pas porter beaucoup de fruits, fais confiance au Seigneur parce qu’Il patiente à notre sujet. Il est bon. Il est miséricordieux. Il est doux. Il ne nous juge pas aujourd’hui. Il vient pour nous sauver. Comme Il le dit dans la Parabole de Luc 13, Il patiente pour que ce figuier porte du fruit. Donc confiance, demandons au Seigneur sa grâce, la puissance de son Esprit Saint. Il le fera en nous, Il le fera en vous, alors au travail !
A très bientôt pour la Gloire de Dieu et pour un nouvelle réponse sur Open Bible.
',mp3:"http://www.ndml.fr/wp-content/uploads/Reponse022.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Le figuier qui se desseche.jpg",ressources:"- Matthieu 21, 19 : " Voyant un figuier au bord du chemin, il s’en approcha, mais il n’y trouva rien d’autre que des feuilles, et il lui dit : « Que plus jamais aucun fruit ne vienne de toi. » Et à l’instant même, le figuier se dessécha. "
- Jean 15, 8 : " Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit..."
- 1 Thessaloniciens 4, 3 ; 7 : " La volonté de Dieu pour vous, c'est votre sanctification. "
- Galates 5, 22 : " Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. "
- Jacques 2, 14-15 : " Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est belle et bien morte. "
- Luc 13, 6-9 : " Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “ Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. “ "
",category:d,category_short:d,subcategory:C,slug:"pourquoi-jesus-desseche-le-figuier",titre_simple:"Pourquoi Jésus dessèche-t-il le figuier ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"15",question:"La pierre d'angle, c'est quoi ?",reponse:'Bonjour à tous,
Aujourd\'hui, il est question d\'une pierre et même plus, une pierre d\'angle. Qu\'est-ce que cela signifie ? Qui est cette pierre d\'angle ? Qu\'est-ce que l\'Ecriture veut dire lorsqu\'elle dit : " La pierre qu\'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d\'angle. C\'est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. "
Tout d\'abord, qu\'est-ce qu’une pierre d\'angle ? C\'était une pierre à l\'angle de deux murs d\'un bâtiment qui était indispensable pour la solidité du bâtiment.
Première lumière : frères et sœurs, Jésus est véritablement cette pierre d\'angle venue pour rassembler en Lui deux murs. Quels sont ces deux murs ? D\'un côté, le peuple juif et de l\'autre côté, les païens. Pourquoi ? Pour en faire une seule et même réalité, un seul et même peuple : le peuple des baptisés ; un seul et même édifice : l\'Église du Dieu vivant faite de pierres vivantes - d\'hommes et de femmes remplis de l\'Esprit Saint - baptisée le Corps du Christ ; un seul et même corps. C\'est ce que va nous dire l\'Écriture dans Ephésiens 2 : " Des deux, le Juif et le païen, Jésus a fait une seule réalité. Par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait : le mur de la haine. " Jésus a détruit ce qui sépare les Juifs et les païens, ce qui sépare les hommes en Lui-même. La haine est crucifiée avec Jésus, alléluia ! C\'est grand, c\'est beau ! Première révélation.
Mais malheureusement, ce travail d\'unité que Jésus veut faire et a fait n\'était pas du goût de tout le monde et il est écrit que cette pierre a été rejetée par les bâtisseurs : nous savons en effet que Jésus a été mis sur la croix ; oui, malheureusement, les autorités juives - ces bâtisseurs - ont refusé cette pierre vivante, cette pierre d\'angle. Mais ce rejet n\'a pas empêché Jésus de nous sauver et du haut de cette croix a jailli la source du salut, ce sang précieux qui nous a purifiés et qui nous a sauvés, alléluia ! Le Seigneur est vivant !
Maintenant, comment comprendre cette phrase où Jésus nous dit : " Tout homme qui tombera sur cette pierre s\'y brisera. Celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière. " Que sont ces histoires de se faire briser et d\'être réduit en poussière ? On voit un petit peu le tableau : tout d\'abord, il y a une pierre qui est bien sur la terre, bien ancrée sur le sol : cela peut représenter Jésus qui est venu sur la terre, qui a habité au milieu de nous - " Le Verbe s\'est fait chair " nous dit l\'Ecriture ; on voit aussi des personnes, comme si elles trébuchaient sur cette pierre qui tombe sur elles et s\'y brise. Écoutez bien, c\'est la deuxième révélation. Qui sont ces personnes ? Saint Pierre va nous répondre : " Honneur à vous les croyants, mais pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : "La pierre qu\'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d\'angle, une pierre d\'achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent ceux qui refusent d\'obéir à la Parole. " En d\'autres terme, ils tombent, ils trébuchent, ceux qui refusent de croire en Jésus, tous ceux qui refusent cette Parole d\'Amour et de miséricorde. Donc on peut comprendre que ceux qui tombent sur cette pierre, ce sont ceux qui ont essayé finalement de la contourner et de l\'éviter ou même de l\'affronter, de marcher dessus, de la piétiner... mais Jésus est incontournable ! Nul ne peut aller au Ciel sans passer par Lui. Donc tous ceux qui refusent son Amour, qui refusent de croire en Lui, qui refusent de suivre cette Parole de miséricorde, qui refusent de se convertir, qui préfèrent servir Satan, servir le mal, tous ceux-là sont perdants, ils se brisent sur le roc invincible de l\'Amour du Christ. Oui, le mal est perdant et l\'Amour du Christ triomphe toujours. C\'est ce que nous allons voir concrètement : les pharisiens, les autorités juives vont aller finalement jusqu\'à piétiner Jésus, jusqu\'à le crucifier, mais Jésus, le troisième jour va ressusciter. L\'Amour va vaincre, le mal va être brisé et tous ceux qui préféreront le mal seront brisés sur ce roc inébranlable de l\'Amour de Jésus.
Enfin, il y a cette phrase : " Celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière. "\x3c!--EndFragment--\x3e Voilà que la pierre, cette fois, n\'est plus sur la terre mais elle vient du Ciel. Oui, Jésus reviendra un jour dans la Gloire, Pierre Vivante descendant des Cieux avec puissance pour juger vivants et morts. Et cette fois-ci, Jésus va définitivement écraser tous ceux qui sont ennemis de l\'Amour, tous ceux qui ont refusé la Parole de Miséricorde, tous ceux qui ont refusé de se convertir consciemment et qui ont préféré servir Satan au lieu de Dieu, qui ont été causes de scandales, qui ont scandalisé les petits. Jésus reviendra pour réduire en poussière toutes ces personnes-là parce que le mal ne peut pas continuer à produire ses fruits mauvais éternellement. Donc rendons grâce à Dieu pour cela.
Prions afin que les ennemis de l\'Amour puissent se convertir avant l\'heure du jugement et rendons grâce à Dieu parce que le roc ferme sur lequel nous bâtissons notre vie, Jésus, pierre d\'angle, est fidèle et nous pouvons construire en toute sécurité sur sa Parole.
A très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Alberto_Pierre d'angle-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Qu%20est%20ce%20que%20la%20pierre%20d%20angle.jpg",ressources:"Bonjour à tous,
Dans les Evangiles selon saints Matthieu, Marc et Luc, nous voyons Jésus prédire, devant ses disciples, que le Temple de Jérusalem sera détruit, que le monde passera par toutes sortes de guerres et de fléaux et qu’ensuite, Il reviendra dans la Gloire à la fin du monde. Jésus poursuit par cette phrase qui vous a peut-être interpellés : « Cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. »
En lisant trop vite, on pourrait croire que Jésus dit à ses disciples que leur génération ne passera pas avant que la fin du monde n’arrive. Frères et sœurs, non, ce n’est pas ainsi qu’il nous faut comprendre les paroles de Jésus, ici. Pourquoi ? D’une part, parce que cela voudrait dire que Jésus s’est trompé : étant donné que tous les apôtres de son époque sont morts et que la fin du monde n’est pas encore arrivée, Jésus se serait trompé ! Mais Jésus est Dieu, Il ne peut pas faux-prophétiser. D’autre part, on voit Jésus dire à ses apôtres dans ce même chapitre : « Seul le Père connaît le jour et l’heure de la fin du monde »\x3c!--EndFragment--\x3e, donc ce ne serait pas pour dire juste après à ses disciples que ce serait pour leur génération, non ! On peut conclure que Jésus, ici, parle d’autre chose que de la fin du monde.
Alors de quoi parle-t-Il ? En relisant notre chapitre, nous voyons que plusieurs événements prophétisés par Jésus ont bien eu lieu du temps des apôtres : pour leur génération. C’est donc à cela que Jésus fait référence.
Tout d’abord, au début du chapitre, Jésus prophétise la destruction du Temple de Jérusalem et historiquement, nous savons que le Temple de Jérusalem a effectivement été détruit lors de la génération des apôtres, en 70 après J-C. Ensuite, Jésus continue en parlant de guerres ; or, il y aura également, entre 66 et 73 après J-C, la première guerre judéo-romaine. Jésus parle également de persécutions pour la foi, je cite : « Vous serez livrés à la détresse, on vous tuera, vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom. » Or on sait que beaucoup d’apôtres seront martyrs pour leur foi et dans différentes nations.
Donc en disant que « cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive », Jésus parlait bien de ces événements-là et non de la fin du monde. En plus, si on lit bien, on voit que les disciples vont poser une question à Jésus juste après qu’Il leur ait annoncé la destruction du Temple de Jérusalem : « Dis-nous quand cela arrivera. »\x3c!--EndFragment--\x3e En gros : « Dis-nous, Jésus, quand le Temple de Jérusalem sera détruit. » Et la phrase de Jésus : « Cette génération ne passera pas avant que tout cela n\'arrive » apparaît donc comme la réponse à leur question. Oui, Jésus est bien ici en train de leur dire que la destruction du Temple sera pour leur époque.
En conclusion, vous l’avez compris, Jésus, par ses paroles, ne prophétise pas que la fin du monde aura lieu pour la génération des premiers apôtres mais Il leur prophétise par contre que certains dans leur génération connaîtront de leur vivant la destruction du Temple de Jérusalem et auront à vivre de nombreuses persécutions, voire même pour certains le martyre à cause de la Bonne Nouvelle.
J’espère que cette réponse vous aura éclairés, je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Marthe_Cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive-1.mp3",image:"https://aufildelapense.files.wordpress.com/2019/11/media-366201-21-1.jpg",ressources:"- Matthieu 24, 1 ; 3 ; 6-7 ; 9 ; 14 ; 34 ; 36 ; 42 : « Jésus était sorti du Temple et s’en allait, lorsque ses disciples s’approchèrent pour lui faire remarquer les constructions du Temple. […] Alors, prenant la parole, il leur dit : « Vous voyez tout cela, n’est-ce pas ? Amen, je vous le dis : il ne restera pas ici pierre sur pierre ; tout sera détruit. » […] Puis, comme il s’était assis au mont des Oliviers, les disciples s’approchèrent de lui à l’écart pour lui demander : « Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le signe de ta venue et de la fin du monde. » […] Vous allez entendre parler de guerres et de rumeurs de guerre. Faites attention ! ne vous laissez pas effrayer, car il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin. On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume ; il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. […] Alors, vous serez livrés à la détresse, on vous tuera, vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom. […] Et cet Évangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier ; il y aura là un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. […] Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. […] Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul. […] Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. (Cf aussi Luc 21, Marc 13
",category:s,category_short:s,subcategory:h,slug:"cette-generation-ne-passera-pas-avant-que-tout-cela-n-arrive",titre_simple:"Cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"19",question:"Judas était-il prédestiné à trahir Jésus ?",reponse:'Bonjour à tous,
Nous avons été confrontés, durant notre lecture, au personnage tragique de Judas. L’Ancien Testament ne cesse d’annoncer cet homme qui va trahir Jésus et Jésus Lui-même annoncera à ses disciples que l’un d’entre eux va le livrer. La question que vous vous êtes donc posée est la suivante : est-ce que Judas était prédestiné à trahir Jésus ? C’était son destin ? Fallait-il qu’il le fasse pour que Jésus puisse vivre sa Passion et nous sauver ?
Ce serait une erreur de penser comme cela. Dieu ne prédestine personne au mal, jamais ! D’ailleurs, Dieu ne complote pas avec le mal et ne fait pas non plus le mal pour arriver à ses fins, non ! Par contre, Dieu a ce pouvoir étonnant de transformer un mal en un plus grand bien. Nous le voyons avec la Croix, instrument de torture immonde créé par les hommes et le malin et qui est pourtant devenu le lieu du Salut de l\'humanité par la grâce de Dieu. Retenons donc que Dieu ne prédestine jamais personne au mal. Le seul dessein que Dieu a pour nous est celui de faire de nous tous ses enfants et de nous réunir à Lui pour la Vie Éternelle. Mais si Dieu a ce dessein bienveillant, Il ne nous en laisse pas moins la liberté de le réaliser ou non.
Et donc pour Judas ? Comme tout homme, Dieu avait un dessein extraordinaire pour lui, des projets de bonheur ; Il le voulait saint, Il est même allé jusqu\'à le choisir parmi les douze. Il lui a donné son amitié, sa présence, sa confiance, sa vie, la grâce - comme aux onze autres apôtres - d’annoncer la Bonne Nouvelle et le pouvoir de faire des miracles en son Nom. Mais Judas a choisi librement de suivre le mal et de ne pas répondre à la mission que Dieu lui avait confiée. Nous pouvons même imaginer la peine que cela a dû produire dans le cœur aimant du Père…
Pourquoi - si Judas était vraiment libre - pourquoi est-ce que, dans l’Ancien Testament, sa trahison était prophétisée et annoncée ? Pourquoi Jésus Lui-même l\'a prédite ? Vous l’avez maintenant bien compris, ce n’est pas parce que c’était le projet de Dieu pour Judas : Dieu ne désirait pas que son Fils soit trahi par Judas pour pouvoir sauver le monde. Ce serait une folie de penser que Dieu, qui n’est qu’Amour, puisse désirer cela, non. C\'est tout simplement que Dieu sait tout : Il sait ce que les hommes choisiront dans leur liberté. Il sait par avance ce que Judas choisira librement et pour montrer que rien ne Lui est caché, Dieu a tout simplement tenu à nous prévenir en l’annonçant, par avance, par les prophètes.
S’il faut retenir quelque chose, c’est bien que personne n’est prédestiné au mal et que le Seigneur a pour dessein que nous soyons unis à Lui pour l’Éternité. A nous de faire le bon choix car, comme dit l’Ecriture : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie. »
Espérant vous avoir éclairés, je vous dis à très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Judas-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Judas davait il trahir Jesus.jpg",ressources:"Bonjour à tous.
Nous allons tâcher de répondre à ces questions : est-ce que Dieu le Père a abandonné Jésus sur la Croix ? Et pourquoi Jésus dira : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Je ne sais pas si vous le saviez, mais ces paroles du « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné » sont tirées directement du Psaume 21. Nous voyons que ce Psaume 21 était donc prophétique. Jésus va l'accomplir sur la Croix. Quel sens a tout cela ?
Nous savons que Jésus est venu pour enlever le péché du monde, Il est venu pour prendre sur Lui le péché afin que nous puissions ainsi être réconciliés avec Dieu notre Père. En d'autres termes, Il a porté à notre place le poids de nos fautes, le poids de nos péchés. Il est mort à notre place.
Que produit le péché ? Le péché nous éloigne de Dieu et même plus grave que cela, il peut nous couper de Dieu. C'est pourquoi, bien que Jésus n'ait jamais péché, Il a pris sur Lui non seulement le péché, mais également les conséquences du péché : donc même cet éloignement de Dieu, et même quelque part jusqu’à cette coupure du Père. C'est pourquoi, sur la Croix, Il va s'écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Lorsqu'Il dit cela, Il est en train de vivre, en son être tout entier, ce que vit le pécheur lorsqu'il est coupé de Dieu parce qu'Il l'a pris sur Lui. Quelle beauté ! Jésus est descendu jusque-là pour nous amener jusqu'à Lui.
Est-ce que le Père a abandonné Jésus ? Non, le Père n'a jamais abandonné Jésus. Le Père ne nous abandonne jamais, même lorsque nous péchons ; c'est nous qui nous coupons de Dieu. Jésus, Lui, a ressenti - a vécu - cette coupure pour nous.
Je vous propose de confirmer cela avec le Catéchisme de l’Église Catholique, au paragraphe 603. Voyons ce que nous dit l’Église : " Dans l'amour rédempteur qui l'unissait toujours au Père, il (à savoir Jésus) nous a assumés dans l'égarement de notre péché par rapport à Dieu au point de pouvoir dire en notre nom sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné » "
Nous pouvons avec assurance dire que Jésus a vraiment tout porté pour nous. Toutes les détresses de l'humanité de tous les temps, toutes les demandes et les intercessions de l'histoire sont recueillies dans le Cri de Jésus. Ainsi, lorsque nous traversons des épreuves, lorsque tu traverses des épreuves, lorsque tu pèches, demande à Jésus qui a porté tes peines, tes péchés, tes souffrances, non seulement de te soutenir mais également de te pardonner. Rappelle-toi toujours que Jésus a souffert jusqu'à ce sentiment d'être coupé de Dieu afin de te réconcilier avec le Père. Que rien, jamais ne te sépare de Dieu !
J'aimerais terminer ce petit enseignement en proclamant cette Parole (dans Romains 8) qui nous dit : " J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur."
A très bientôt sur Open Bible pour un nouvelle question.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Le Père a-t-il abandonné Jésus sur la Croix-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Dieu le Pere a t il abandonne Jesus sur la croix.jpg",ressources:"Bonjour à tous,
Nous allons maintenant traiter d’un sujet extrêmement délicat. Nous le faisons parce que nous avons eu la question et nous aimerions apporter l’enseignement de l’Eglise à ce sujet. La question est la suivante : un suicidé peut-il aller au ciel ?
Tout d’abord, il faut savoir que dans les propos que nous allons avoir, il n’y a aucun jugement sur la personne, les personnes ou les familles qui sont touchées par ce drame. Nous prions vraiment que le Seigneur puisse amener consolation et Vie Éternelle à tous les membres.
Premièrement, il est important de rappeler que la vie est un don merveilleux qui vient de Dieu, ce Dieu qui nous aime infiniment et qui, dans ce débordement d’Amour, nous partage ce qu’Il est, c’est-à-dire : la Vie. Lorsqu’une personne se suicide, lorsqu’elle se retire la vie, quelque part, elle rejette ce don de la vie, elle rejette l’Amour. Le risque en rejetant cette vie terrestre, c’est qu’elle rejette également cette Vie Éternelle, qu’elle rejette Dieu face à face et se coupe éternellement de Lui. Donc le suicide n’est pas dans le plan de Dieu. C’est pourquoi l’Église condamne le suicide mais attention, elle ne condamne pas le suicidé.
Voilà ce que nous dit l’enseignement de l’Église Catholique : " On ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont données la mort. Dieu peut leur ménager, par des voies que Lui seul connait, l’occasion d’une salutaire repentance." En d’autres termes, on ne sait pas ce qui peut se dérouler, ce qui peut se passer entre le moment où la personne se retire la vie et le moment où elle a décidé de le faire. Nous savons que Dieu met tout en place pour sauver ses enfants et particulièrement ceux qui sont les plus fragiles.
Je vous partage une petite histoire qui peut donner l’espérance à tous ceux qui sont touchés malheureusement par ce drame. C’est du temps du 19ème siècle avec le saint Curé d’Ars. Il nous est raconté qu’une personne s’était suicidée en se jetant d’un pont dans l’eau. Une des personnes de son entourage pleurait sa mort et désespérait de son Salut Éternel alors le saint curé d’Ars lui a donné cette parole pleine d’espérance : « Entre le pont et l’eau, il a eu le temps de se tourner vers la Miséricorde de Dieu. »
Ainsi, il est possible d’espérer. Si vous avez perdu une personne à cause du suicide, l’Église vous invite à continuer à prier et à espérer pour son Salut Éternel en l\'abandonnant au Seigneur. L’Église nous rappelle que la Miséricorde de Dieu dépasse notre entendement, alors faisons-Lui confiance. Dieu seul sait l’issue de chaque âme, abandonnons-Lui les âmes qui sont parties par ce drame du suicide.
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Enfin, pour nous, il est important de prier pour les personnes suicidées ainsi que pour leurs familles, pour leurs proches, afin que le Seigneur puisse prendre dans ses bras, étreindre dans ses bras de miséricorde cette situation et y amener sa grâce.
En conclusion, nous pouvons l’affirmer : oui, il y a une espérance !
A très bientôt sur Open Bible pour une prochaine question.
Bonjour à tous,
Nous allons répondre à la question : être riche, gagner beaucoup d’argent et avoir des biens, est-ce un péché ?
Il faut tout voir à travers l\'œil de la charité. Quelqu’un qui possède beaucoup pour x ou y raisons (son travail, un héritage…), ce n’est pas un péché. Mais si cette personne a connaissance d\'autres qui sont dans le besoin et qui manquent de tout - et ce n’est pas ce qui manque aujourd’hui à travers le monde - le péché sera de ne pas partager. Car avoir trop, c’est prendre à celui qui n’a pas assez. C’est ce que nous redit l’évangéliste Jean : « Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’Amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? »
Cela ne veut pas dire qu’on ne doit rien posséder et vivre en arriéré, mais la sobriété est une bonne chose. A quoi cela nous sert réellement d’avoir une magnifique voiture de luxe ? Nous sommes, certes, appelés à avoir ce dont nous avons besoin pour vivre, mais si le sens de notre vie, la joie de notre vie, c’est cette course aux biens matériels, alors oui, c’est mauvais : pour certains, c’est la dernière voiture ; pour d’autres, c’est engranger des tonnes de choses… au point qu\'on en délaisse le reste : on ne partage plus, on ne prend pas le temps de penser à Dieu, parfois même on écrase les autres par ce qu’on a, et pour certains, cela prime sur l\'unité familiale. Par exemple, combien de personnes se déchirent pour des histoires d\'héritage ! Quelle folie !
Jésus veut juste nous rappeler ici que tous les biens matériels, s’ils sont utiles, vont passer et périr et que ce n’est pas l’essentiel de notre existence sur terre... C’est, bien au contraire, l’amour de Dieu et de notre prochain qui, lui, demeure. Les choses de la terre sont donc des moyens et non la fin de notre vie.
La question que nous pouvons donc nous poser c’est : quel attachement est-ce que j’ai aux biens matériels ? Est-ce que je suis triste quand je n’ai pas ce que je veux ? Ou est-ce que je sais me contenter de ce que j’ai aussi ? Est-ce que le plus important pour moi, c’est cette recherche du bien matériel ou l’amour gratuit et généreux que je peux donner aux autres ?
Jésus nous le rappelle souvent, notamment par ces deux phrases : « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » ou encore : « Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le vous aussi pour eux. »
Pour conclure, la véritable richesse est la connaissance du Christ et si nous avons des biens en grand nombre, le Seigneur Jésus nous invite à partager et à en être détachés.
A bientôt sur Open Bible.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Audio Marthe-12.mp3",image:"https://p9.storage.canalblog.com/94/51/1126673/88644396_o.jpg",ressources:'Quelle est la bonne manière de prier ?
Tout d’abord, Jésus nous invite à ne pas rabâcher : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. » Nous devons comprendre que le Seigneur nous invite à avoir une plus grande confiance en Dieu que n’en avaient les païens. En effet, les païens avaient de multiples dieux en fonction de leurs besoins et ils courraient d’un dieu à l’autre comme dans un supermarché afin d\'avoir ce qu\'ils désiraient. Ils devaient aussi pratiquer toutes sortes de rites, rabâcher des incantations afin de plaire à leurs divinités et espérer être exaucés.
Jésus va alors nous rappeler que Dieu est avant tout un Père, un Père qui souhaite une relation personnelle avec nous. Jésus nous amène vers une prière toute différente, non une prière machinale mais une prière du cœur, une prière d\'abandon et de confiance tournée vers notre Père. Il nous apprend, notamment dans cette si belle prière du « Notre Père » à prier dans la dignité des fils de Dieu et non plus comme le faisaient les païens...
Ainsi, Jésus nous demande une prière qui vient du cœur afin que nous ne soyons pas « ce peuple qui l’honore des lèvres mais dont le cœur est loin de Lui ». C\'est pourquoi Jésus dira :« Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé ». En effet, notre Père est déjà tourné vers nous avant même que nous nous tournions vers Lui. Son regard est posé sur nous et Il connaît nos vies dans les moindres détails. Il sait tout. Est-ce que cela veut dire pour autant qu’il ne faut rien demander à Dieu parce qu\'il sait déjà tout ? Non car Jésus ne cesse de le dire : « Demandez et vous recevrez ». Dieu veut donc que nous demandions avec cœur.
La deuxième chose que le Seigneur attend de nous, c’est la foi. Jésus ne cesse de nous exhorter à la foi : « Tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous l’obtiendrez. », « Qu\'il t\'advienne selon ta foi. » Bien sûr, nous devons prier Dieu dans l’inspiration de l’Esprit Saint afin de ne pas demander n’importe quoi car Dieu nous donnera seulement ce qui est bon pour nous ; en effet, c\'est bien le Père qui sait mieux que son petit ce qui est bon pour lui.
Nous pouvons alors nous demander s’il suffit de demander une fois en faisant confiance ou s\'il faut persévérer dans la prière ? La réponse c\'est qu\'il faut persévérer avec foi tout en s\'abandonnant avec confiance. La persévérance plait à Dieu. C’est ce que nous dit l’Apôtre Paul dans la première Épître aux Thessaloniciens : « Priez sans relâche ». De même, Luc nous raconte au chapitre 18 la parabole du juge inique et de la veuve importune. Cette veuve obtient gain de cause par sa persévérance.
Pour résumer, retenons qu’une prière qui plaît à Dieu, c\'est une prière d’un enfant à son Père, une prière du cœur, confiante, pleine de foi et persévérante.
- Matthieu 6, 7-8 : " Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. "
- Matthieu 15, 8 : " Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. "
-Matthieu 7-7 : " Demandez et vous recevrez. "
- Matthieu 21-22 : " Tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous l’obtiendrez. "
- Matthieu 8, 13 : " Que tout se passe pour toi selon ta foi ! "
- Luc 18 : Parabole de la veuve et du juge inique
Bonjour à tous,
Aujourd\'hui, nous allons répondre à la question : comment reconnaître les vrais prophètes des faux prophètes ?
C\'est vrai, les prophètes, ce n\'était pas seulement dans l\'Ancien Testament. La Bible nous parle clairement de la prophétie comme un don que Dieu veut répandre pour l’Église. Regardez par exemple ce qui est écrit dans les Actes des Apôtres au chapitre 2 : « Je répandrai mon Esprit sur toute créature : vos fils et vos filles prophétiseront. » Dieu se plaît de tous temps à envoyer des prophètes pour parler au monde en son Nom. Cela, on le voit très bien durant la vie de Jésus, avec le prophète Jean-Baptiste ; puis au commencement de l’Église avec, par exemple, Agabus qui prophétise une grande famine et qui va aussi prophétiser l\'arrestation de saint Paul ; on voit aussi que les quatre filles de l\'apôtre Philippe prophétisaient. Tout cela, c\'est super !
Face à cela, le démon, qui singe tout, envoie aussi des faux prophètes. Nous le voyons, par exemple, dans les Actes des Apôtres avec ce fameux Bar-Jésus ou encore cette servante possédée par un esprit de divination. Il faut savoir qu\'à l\'heure actuelle, c\'est pareil : il y a des personnes qui prophétisent sous l\'inspiration de l\'Esprit Saint et qui sont envoyées par Dieu pour réveiller notre monde ; et puis, il y a aussi de faux prophètes, messagers en tous genres, qui malheureusement égarent les âmes.
Comment faire pour y voir plus clair ? Comment reconnaître un vrai prophète d\'un faux prophète ?
Saint Paul nous donne la bonne attitude à avoir dans son épître aux Thessaloniciens chapitre 5, je cite : « N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toutes choses : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal.» La bonne attitude à avoir, c\'est déjà de ne pas rejeter en bloc toutes les prophéties en se disant que cela ne sert à rien, parce que le risque, c\'est de rejeter aussi ce que Dieu veut nous dire. On ne va pas faire comme les pharisiens qui rejetaient et persécutaient les vrais prophètes ! Inversement, il ne faudrait pas non plus prendre toutes les prophéties qu\'on trouve sur internet pour vraies et en plus, fonder notre vie dessus. Regardez, si on prenait pour vraies toutes les prophéties qu\'on entend, on serait étonné de voir que la date du Retour du Christ a été prophétisée maintes fois à tort, un peu partout sur terre… Non, on doit avoir un peu plus de prudence. La bonne attitude, c\'est de ne pas mépriser les prophéties, mais de tout discerner.
Pour vous aider à bien discerner, nous vous proposons 4 critères de discernement fondés sur la Bible pour reconnaître un vrai prophète d\'un faux prophète :
- premier critère de discernement d\'un vrai prophète : est-ce que son message est réellement conforme à la Parole de Dieu ? Cela nécessite donc que nous connaissions bien la Bible et c\'est ce que nous essayons de vivre chaque jour sur Open Bible.
- deuxième critère de discernement : les fruits que porte ce prophète. Jésus nous l\'a dit : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Quels sont ces fruits que doit porter un vrai prophète ? L’épître aux Galates nous renseigne : « Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. »
- troisième critère : un vrai prophète doit annoncer le Christ Jésus venu sur terre pour nous sauver. Il ne doit donc pas s’annoncer lui-même ou faire de quelqu’un d’autre le Sauveur ; et cela, c’est ce que nous rappelle la première épître de Jean, je cite : « Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu. »
- quatrième et dernier critère : un prophète doit être soumis à l’Église. Il ne fait pas seul, mais en Église parce que l’Église a justement ce rôle de discernement. L’Église est « le pilier et le soutien de la Vérité », nous dit la première épître à Timothée et Paul ajoutera aussi : « Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, etc. » Les prophètes, nommés en second, sont donc, dans l\'ordre hiérarchique, sous l\'autorité des apôtres.
Pour résumer : un vrai prophète doit donc avoir des propos conformes à la Parole de Dieu, il se reconnaît à ses fruits, il doit proclamer Jésus comme unique Sauveur et enfin il doit être obéissant à l\'autorité de l’Église.
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- 1 Corinthiens 14, 1 : « Efforcez-vous d’atteindre la charité. Recherchez avec ardeur les dons spirituels, surtout celui de prophétie. »
- Actes des Apôtres 2, 7-8 : « Je répandrai mon Esprit sur toute créature : vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos anciens auront des songes.Même sur mes serviteurs et sur mes servantes, je répandrai mon Esprit en ces jours-là, et ils prophétiseront. »
- Actes 11 et Actes 21 : Prophéties d'Agabus
- Actes 21 : Filles de Philippe qui prophétisent
- Actes 13 : Histoire de Bar-Jésus
- Actes 16 : Histoire de le servante possédée par un esprit de divination
- 1 Thessaloniciens 5, 19-22 : « N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal. »
- Matthieu 24, 35 : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
- Matthieu 7, 15-16 : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
- Galates 5, 22 -23 : « Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. »
- 1 Jean 4, 2-3 : « Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu. »
- 1 Timothée 3, 15 : « Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c’est-à-dire la communauté, l’Église du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité. »
- 1 Corinthiens 12, 28 : « Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes... »
Je vais répondre à la question : comment faire une bonne confession ?
Tout d’abord, pourquoi se confesser?
Jésus est venu pour enlever le péché du monde. Il nous aime tellement qu’Il veut nous retirer tous nos péchés. Le péché, c\'est quoi ? C\'est tout ce qui nous sépare de l’amour de Dieu. La Bible elle-même va nous rappeler l’importance de la confession. Regardez ce que dit le psaume 31 : « Je t\'ai fait connaître ma faute, je n\'ai pas caché mes torts. J\'ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. » Et toi, tu as enlevé l\'offense de ma faute. » (Psaume 31, 5). Et puis, il y a aussi l’apôtre Jean qui va nous dire : « Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » (1 Jean 1, 9)
Nous pouvons aussi nous demander : pourquoi se confesser à un prêtre ?
Les prêtres représentent le Christ sur terre et c\'est Dieu qui leur a donné cette grâce depuis les apôtres. Regardez ce que dit l\'évangéliste Jean : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » (Jean 20, 23).
Quelles sont les étapes pour faire une bonne confession ?
Je vous propose maintenant 3 points de réflexion qui vont vous aider à trouver des idées :
Tout d\'abord, quels sont mes péchés vis-à-vis de Dieu ?
Quels sont également mes péchés vis-à-vis des autres ?
Enfin, quels sont les péchés vis-à-vis de moi-même ?
- Deuxième étape, la confession en elle-même.
Devant le prêtre, demandons pardon pour tous nos péchés en les énumérant. Nous pouvons ensuite montrer notre regret par cette prière finale appelée " l\'acte de Contrition ".
Il y a par exemple celui-ci : « Mon Dieu, j\'ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »
Le prêtre va alors nous donner l\'absolution de tous nos péchés. Ils seront totalement effacés pour toujours. C’est ce que nous rappelle le prophète Isaïe : « Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. » (Isaïe 1, 18)
Et voici une aide pour faire un bon bilan (la liste n’est pas exhaustive mais elle peut bien aider) :
- Ma relation à Dieu : Est-ce que je prends un temps suffisant chaque jour pour prier ? Est-ce que je participe à la messe du dimanche ? Ai-je blasphémé ? Est-ce que je me suis révolté contre Dieu ? Ai-je eu honte de me montrer chrétien ? Qu’est-ce que je fais pour croître spirituellement ? Est-ce que je participe à la vie de l’Église (par mes services ou financièrement) ? Est-ce que je fais confiance à Dieu et recherche loyalement quelle est sa volonté ?
- Ma relation aux autres :
Est-ce que je sais pardonner, compatir, aider le prochain ? Est-ce que je juge en pensées et en paroles ? Ai-je colporté des médisances et des calomnies ? Ai-je volé, détérioré ou négligé le bien des autres ? Suis-je envieux, colérique ? Est-ce que je prends soin des pauvres, des malades ? Suis-je honnête et juste à l’égard de tous ? Ai-je incité les autres à faire le mal ? Est-ce que j’observe la morale conjugale et familiale enseignée par l’Evangile ? Comment est-ce que je vis la responsabilité éducative envers mes enfants ? Ai-je profité de ma profession pour m’enrichir injustement et ai-je cherché le bien de mes subordonnés ? Est-ce que j’honore et respecte mes parents ? Ai-je refusé la vie à peine conçue ? Ai-je aidé à le faire ? Est-ce que je respecte l’environnement ?
- Ma relation à moi-même :
Me suis-je fais mal à moi-même par des excès de table, de tabac, d’alcool… ? Suis-je trop préoccupé par mon apparence physique ou mes biens ? Comment est-ce que j’emploie mon temps ? Suis-je paresseux ? Est-ce que je me fais servir ? Est-ce que j’aime et cultive la pureté du cœur, du corps, du regard ? Est-ce que je songe à me venger, est-ce que je nourris des rancœurs ? Suis-je doux, humble, artisan de paix ?
Bonjour à tous,
Vous avez peut-être vu que les Évangiles selon saints Matthieu, Marc et Luc nous racontent deux petites paraboles qui ont un sens commun. Premièrement, il y a l'histoire d'un tissu neuf qu'on ne peut pas mettre sur l'ancien sinon cela se déchire ; et deuxièmement, il y a l'histoire d'un vin nouveau qu'on ne peut pas mettre dans des outres vieilles sinon elles éclatent. A part nous donner un cours de couture ou de viticulture, qu'est-ce que Jésus veut nous dire ? Quel est le sens commun de ces deux paraboles ?
Voici l'explication : le vieux vêtement et les vieilles outres représentent l’Ancienne Alliance, c'est-à-dire l'alliance du peuple juif avec Dieu, dans l’Ancien Testament. Et cette Alliance se traduisait notamment par la Loi des 10 Commandements et par toute une série de règles et préceptes - la circoncision, le sabbat, les viandes interdites, etc. Cette Loi et ces préceptes sont une bonne chose, ils ont permis d'éclairer un peu plus les hommes sur le bien et le mal, et puis ils étaient surtout là pour préparer le cœur du peuple hébreu à la venue du Christ. Mais cette Loi demeure imparfaite. C'est pour cela que cette Ancienne Alliance est représentée dans les paraboles par les vieilles outres ou le vieux vêtement. Donc récapitulatif : vieilles outres et vieux vêtements égalent Ancienne Alliance.
Vous l'avez maintenant deviné, le vêtement neuf et le vin nouveau désignent la Nouvelle Alliance de Dieu avec les hommes, l'Alliance en Jésus. Cette Alliance se résume en une nouvelle loi - celle de l'Amour - que nous avons désormais la force de vivre grâce à l'Esprit Saint qui nous a été donné. Comme Jésus nous l'a dit : « Je vous donne un commandement nouveau : (…) Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » Cette loi accomplit la Loi ancienne et la mène à sa perfection, à la perfection de l'Amour. Et ce qui est chouette, c'est qu'elle nous libère de tous les préceptes et rituels de l'Ancien Testament et ne garde que les 10 Commandements qui sont ordonnés à l'Amour. Donc autant dire que cette loi est parfaite ! C'est pour cela qu'elle est représentée par le vin nouveau et le vêtement neuf. Donc pour résumer : vin nouveau et vêtements neufs égalent Nouvelle Alliance.
Que veut nous dire Jésus quand Il dit qu'on ne peut pas mettre l'étoffe neuve sur le vieux vêtement ou le vin nouveau dans des vieilles outres ? Tout simplement qu'on ne peut pas vivre la Nouvelle Alliance en Jésus tout en continuant à suivre les préceptes de l’ancienne Alliance. Ce serait vouloir vivre une loi nouvelle et parfaite avec des préceptes anciens et imparfaits : ce n’est pas tenable, cela se déchire, cela éclate !
Et pourquoi Jésus raconte tout cela ? Parce qu'Il est confronté aux pharisiens qui veulent absolument garder l'ancienne Loi et ses préceptes mais qui en refusent l'aboutissement, le but, c'est-à-dire le Christ Lui-même. Alors Jésus veut leur montrer, par ces paraboles, que c'est absurde de garder l'ancien qui est prêt à disparaître et de rejeter le nouveau. C'est bien ce que nous dit Paul dans sa Lettre aux Hébreux : « En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître. »
En conclusion, ces paraboles nous invitent à vivre de la Nouvelle Alliance du Christ Jésus, dans la perfection de l'Amour par l'Esprit Saint. Inutile donc de revenir en arrière pour pratiquer tous les préceptes et rituels de l'Ancien Testament dont Jésus nous a libérés. A Vin nouveau, outre neuve !
A bientôt sur Open Bible.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Attention au vin nouveau dans des outres veilles_ Mais que signifie cette parabole-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Parabole%20vin%20nouveau%20outres%20veilles.jpg",ressources:'- Marc 2, 21-22 : " Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. " (Voir aussi Matthieu 9, 16-17 et Luc 5, 36-39)
- Jean 13, 34 : " Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. "
- Matthieu 5, 17 : " Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. "
- Romains 8, 1-3 : " Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. En effet, quand Dieu a envoyé son propre Fils dans une condition charnelle semblable à celle des pécheurs pour vaincre le péché, il a fait ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine : il a condamné le péché dans l’homme charnel. "
- Hébreux 8, 13 : " En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître. "
- Catéchisme de l’Église catholique : (Cf: Loi ancienne : N°1961-1964 et Loi nouvelle : N°1965-1974)
1963 : Selon la tradition chrétienne, la Loi sainte (cf. Rm 7, 12), spirituelle (cf. Rm 7, 14) et bonne (cf. Rm 7, 16) est encore imparfaite. Comme un pédagogue (cf. Ga 3, 24) elle montre ce qu’il faut faire, mais ne donne pas de soi la force, la grâce de l’Esprit pour l’accomplir. (…) Selon S. Paul, elle a notamment pour fonction de dénoncer et de manifester le péché qui forme une " loi de concupiscence " (Rm 7, 20) dans le cœur de l’homme. Cependant la Loi demeure la première étape sur le chemin du Royaume. Elle prépare et dispose le peuple élu et chaque chrétien à la conversion et à la foi dans le Dieu Sauveur...
1966 : La Loi nouvelle est la grâce du Saint-Esprit donnée aux fidèles par la foi au Christ. Elle opère par la charité...
1967 : La Loi évangélique " accomplit " (cf. Mt 5, 17-19), affine, dépasse et mène à sa perfection la Loi ancienne.
1972 : La Loi nouvelle est appelée une loi d’amour parce qu’elle fait agir par l’amour qu’infuse l’Esprit Saint plutôt que par la crainte ; une loi de grâce, parce qu’elle confère la force de la grâce pour agir par le moyen de la foi et des sacrements ; une loi de liberté (cf. Jc 1, 25 ; 2, 12) parce qu’elle nous libère des observances rituelles et juridiques de la Loi ancienne, nous incline à agir spontanément sous l’impulsion de la charité...
Bonjour,
Pourquoi Jean-Baptiste envoie des disciples aller voir Jésus, alors qu’il est en prison ? Lui qui a annoncé le Seigneur ouvertement, voilà qu’aujourd’hui, il pose cette question à travers ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Est-ce que Jean-Baptiste est en train de douter ? Est-ce qu’il ne sait plus si Jésus est vraiment le Messie ? Grande question. Nous allons vous proposer une réponse qui est fondée aussi sur de nombreuses réflexions de saints de l’Église Catholique et qui pourra ainsi vous éclairer.
Tout d'abord, n’oublions pas que Jean le Baptiste sait très bien que Jésus est le Messie. Lorsqu’il était en train de baptiser, il dira face à face : « J’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Il va baptiser le Christ et dire « qu’il n’est pas digne de délier la courroie de ses sandales » ; il va même dire que « c’est lui qui baptisera dans l’Esprit Saint et le feu ». Donc Jean le Baptiste est bien au fait de tout cela. Il aura d’ailleurs même entendu la voix du Père et vu l’Esprit Saint tomber sur Jésus. Donc pas de doute là-dessus ! Alors comment comprendre qu'il demande encore une confirmation ? Est-ce qu’il douterait que Jésus soit le Messie ?
En réalité, Jean le Baptiste n'aurait pas douté sur le fait que Jésus est le Messie car il a vu trop de signes. L'explication la plus plausible est qu'il aurait en fait envoyé ses disciples poser la question à Jésus non pour avoir une confirmation personnelle, mais afin que ses disciples (à lui) croient en Jésus et Le suivent. Jean, en prison, sait qu’il va bientôt mourir et il a dit qu'il faut qu'il diminue et que Jésus grandisse, donc son grand souci, c’est que ses disciples s’attachent à Jésus et se détachent de lui. Et donc il entend parler du fait que Jésus fait des miracles et il se dit : « Super, Jésus est en train de faire des signes messianiques, alors mes disciples vont aller s’attacher à Lui, ils vont aller voir ce qu’Il fait et ils croiront en Lui et mon cœur sera ainsi apaisé. »
Et Jésus est bien conscient de cela, Il est en train de faire tous ces signes messianiques, tous ces prodiges et Il leur dira : « Allez rapporter à Jean tout ce que vous voyez ». En effet, ce qu’ils voient, c’est ce qu’a prophétisé le prophète Isaïe : « Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ». Le témoignage rendu par les signes messianiques est plus fort que des paroles. Ainsi, les œuvres même que Jésus est en train de faire sous les yeux des disciples attestent qu'il est bien le Messie. Quoi de plus beau, quoi de plus grand pour les disciples de Jean !
Donc nous comprenons qu’en cet instant, le Seigneur est en train de se révéler à travers ses œuvres, ses signes et Jean le Baptiste est heureux d’envoyer ses disciples à ce moment-là pour qu’ils voient, pour qu’ils croient, pour qu’ils se détachent de lui et s’attachent à Jésus.
J’espère vous avoir éclairés. Je vais vous citer quelques citations de saints qui confirment cela. Saint Hilaire dira : " Jean-Baptiste n'agit donc pas ici pour éclairer son ignorance, mais pour dissiper celle de ses disciples. " Il y a également saint Jérôme qui dira très clairement en parlant de Jean Baptiste : " C'est ainsi que Jean-Baptiste, sur le point d'être mis à mort par Hérode, envoie ses disciples à Jésus-Christ, pour qu'ils aient occasion de voir ses miracles et ses prodiges, et qu'ils puissent croire en lui, et s'instruire eux-mêmes en l'interrogeant au nom de leur maître."
A très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
",mp3:"http://www.ndml.fr/wp-content/uploads/Reponse012.mp3",image:"http://site12909.mutu.sivit.org/decollation-jean-baptiste-2.jpg",ressources:"- Matthieu 11, 9-11: " Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. "
- Luc 7, 28 : " Je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. "
Bonjour à tous,
Nous allons répondre à la question suivante : qu'est-ce que le blasphème contre l'Esprit Saint ?
Dans les Évangiles selon saints Matthieu, Marc et Luc, Jésus nous rappelle que tout péché ou blasphème quel qu’il soit et contre qui que ce soit, même envers la personne de Jésus, peut être pardonné à l’exception du « blasphème contre l’Esprit Saint ». L'apôtre Jean y fera également référence dans sa première Épître au chapitre 5 en parlant « d'un péché entraînant la mort ».
Qu’est-ce que ce « blasphème », ce péché qui ne peut pas être pardonné et qui conduit à la mort éternelle ?
Déjà, on va faire tomber une fausse idée : ce n'est pas parce qu’on a eu un jour une mauvaise pensée contre l’Esprit Saint qu’on ne sera pas pardonné. Pas du tout ! Et puis réfléchissons bien, Dieu a une Miséricorde sans limite, Il pardonne même les pires péchés : tuer - Il peut pardonner à celui qui se repent ; blasphémer contre son propre Fils Jésus, Il peut pardonner. Oui, Dieu sait très bien que, parfois, des hommes le cherchent sincèrement sans pour autant connaître ou aimer son Fils, donc Dieu peut leur pardonner.
Là, on comprend que le blasphème contre l’Esprit Saint, c’est quelque chose de très grave et la question qu'on peut se poser c’est : « c'est quoi ? »
Le blasphème contre l'Esprit Saint, c'est le fait de refuser librement et en pleine conscience le salut offert par Dieu, offert par l'Esprit Saint. En gros, c'est une personne qui refuse de se repentir de ses péchés et qui refuse que Dieu lui pardonne. Elle préfère rester dans ses péchés en pleine connaissance de cause. Pourquoi Jésus dit que ce péché ne peut pas être pardonné alors que pourtant la Miséricorde de Dieu n'a pas de limite ? Parce que Dieu ne peut pas pardonner à une personne qui refuse délibérément d'être pardonnée. Oui, Dieu respecte infiniment notre liberté.
Pour vous donner un exemple, c'est comme un malade grave qui refuse délibérément d'être soigné. Qu'est-ce qu'il risque ? De mourir. De la même manière, un pécheur qui refuse de remettre à Dieu ses péchés, qui refuse de se repentir et de se laisser pardonner, s'il ne change pas d'avis avant la fin de sa vie, il risque la mort éternelle.
Mais confiance, tant que nous sommes vivants sur la terre, il y a encore une possibilité de conversion. Si aujourd’hui certains refusent consciemment la présence de Dieu et le repentir, confiance il y a encore la possibilité de revenir vers Jésus durant notre vie ! Prions donc pour le salut des âmes.
En conclusion, le blasphème contre l'Esprit Saint, vous l'avez compris, c'est le fait de rejeter consciemment et librement Dieu et sa Miséricorde, en refusant de se repentir. Une telle attitude, si elle est maintenue jusqu'à la fin de notre vie, nous fait passer à côté de la Vie Éternelle, du Salut offert par l'Esprit Saint dans le Nom de Jésus-Christ. Voilà ce qu'est le blasphème contre l'Esprit Saint.
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, nous allons mettre en lumière ce verset que nous retrouvons dans les Évangiles selon saints Matthieu, Marc et Luc : « A celui qui a, on donnera et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. » Qu’est-ce que Jésus veut dire par là ?
Si on prend les choses au premier degré, on a l’impression que Jésus veut retirer aux pauvres le peu qu’ils ont pour le donner aux riches. D’un côté, Il enrichit les uns, de l’autre côté, Il appauvrit les autres. Est-ce que c’est ce que Jésus veut dire ? Non ! Ce n’est pas au premier degré qu’il faut prendre ces paroles. C’est plus spirituel et plus profond que cela.
Tout d’abord, « A celui qui a, on donnera et il sera dans l’abondance » : qu’est-ce que cela signifie ?
Celui qui a, c’est celui qui possède le Christ dans son cœur, c’est celui qui a Jésus, qui l’a choisi et qui Lui a donné sa vie. Celui-là, on peut dire qu’il a, qu’il possède : c’est le verbe « avoir » par excellence : « avoir Jésus ». Et qu’est-ce qu’il aura ? On va lui en donner encore, on va lui donner en abondance. Que va-t-on lui donner en abondance ? Jésus dira qu\'on lui donnera dès cette terre de nombreuses grâces et des choses nécessaires pour la vie ... et puis surtout la Vie Eternelle ! Quelle abondance ! Bien sûr, celui qui a Jésus possède la Vie Eternelle et l’évangéliste Marc le dira lorsque Pierre demandera à Jésus : « Mais nous qui t’avons choisi, qui avons tout quitté, qu’est-ce qu’on aura ? », Jésus déclare : « Je vous le dis, nul n’aura quitté à cause de moi et de l’Evangile une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive en ce temps le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terre avec des persécutions et dans le monde à venir, la vie éternelle. » Donc voilà : « Celui qui a, on donnera et il sera dans l’abondance. »
La suite de la phrase, c’est : « Celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a ». Ici, cela signifie que ceux qui n’ont pas Jésus, qui ont refusé Jésus dans leur cœur ou qui ne possèdent pas le Christ - ceux qui " n\'ont pas " - même ce qu’ils pensent avoir, le peu qu’ils ont - à savoir leur vie - cela leur sera retiré par la mort. Oui, nous sommes dans une humanité qui pense posséder même sa propre vie et en avoir le pouvoir et pourtant, les battements de notre cœur - nous l’oublions - nous échappent... Jésus est en train de montrer que si nous n’avons pas sa Présence, si nous ne l’avons pas dans notre cœur, nous n’avons pas la Vie Éternelle et même notre vie sur cette terre, un jour, va cesser et nous sera retirée. Voilà comment nous pouvons comprendre ce dernier verset : « A celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »
J’espère que vous avez pu être éclairés par ces éléments de réponse et à très bientôt pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Alberto S11 Q2 zc-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/A%20celui%20qui%20a%20-%20a%20celui%20qui%20n%20a%20pas.jpg",ressources:'Quelles sont les conséquences du péché originel pour nous ?
Aussitôt qu’Eve et Adam ont péché en désobéissant à Dieu, ils vont perdre leur sainteté, l’image qu’ils se font de Dieu est faussée, ils en ont peur, l’esprit ne domine plus sur le corps, l’harmonie entre l\'homme et la femme va être soumis à des tensions, la souffrance et la mort entrent dans le monde, la nature elle-même devient hostile, et j’en passe.
Malheureusement, Adam nous a transmis ce péché dont nous naissons tous affectés. On peut se demander pourquoi - ce n\'est pas juste ! C’est vrai que nous ne sommes pas responsables de ce péché, mais comme Adam avait reçu au départ la sainteté non pas pour lui tout seul mais pour toute la nature humaine, de la même manière son péché va affecter toute la nature humaine et il va nous transmettre cette nature humaine dans un état déchu.
Avant que tout le monde ne sorte ses mouchoirs, j’ajoute tout de suite qu’il y a quand même une bonne nouvelle : Dieu nous a donné le moyen d’effacer ce péché originel et de rétablir notre amitié avec Lui. Ce moyen, c’est Jésus ! D\'ailleurs, c’est bien ce que va nous dire saint Paul dans l’épitre aux Romains : « En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain, la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul, la multitude sera-t-elle rendue juste. » Il s’agit bien ici d’Adam puis de Jésus.
Maintenant, concrètement, comment Jésus nous libère de tout cela ? Par le baptême chrétien. En effet, le baptême efface le péché originel ! Cependant - et vous l’avez remarqué - les conséquences de ce péché sur notre nature humaine persistent, à savoir : nous restons fragiles, mortels et inclinés au mal. Mais par le Saint Esprit qui nous est donné au baptême, nous avons la force de mener le bon combat et de vaincre toute tentation !
Je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- Genèse 3 : Récit de la désobéissance d’Adam et Ève et leurs conséquences
- Romains 5, 18 : " En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. "
- Catéchisme de l’Eglise Catholique :
399 L’Écriture montre les conséquences dramatiques de cette première désobéissance. Adam et Eve perdent immédiatement la grâce de la sainteté originelle (cf. Rm 3, 23). Ils ont peur de ce Dieu (cf. Gn 3, 9-10) dont ils ont conçu une fausse image, celle d’un Dieu jaloux de ses prérogatives (cf. Gn 3, 5).
400 L’harmonie dans laquelle ils étaient, établie grâce à la justice originelle, est détruite ; la maîtrise des facultés spirituelles de l’âme sur le corps est brisée (cf. Gn 3, 7) ; l’union de l’homme et de la femme est soumise à des tensions (cf. Gn 3, 11-13) ; leurs rapports seront marqués par la convoitise et la domination (cf. Gn 3, 16). L’harmonie avec la création est rompue : la création visible est devenue pour l’homme étrangère et hostile (cf. Gn 3, 17. 19). A cause de l’homme, la création est soumise " à la servitude de la corruption " (Rm 8, 20). Enfin, la conséquence explicitement annoncée pour le cas de la désobéissance (cf. Gn 2, 17) se réalisera : l’homme " retournera à la poussière de laquelle il est formé " (Gn 3, 19). La mort fait son entrée dans l’histoire de l’humanité (cf. Rm 5, 12).
402 Tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam. S. Paul l’affirme : " Par la désobéissance d’un seul homme, la multitude (c’est-à-dire tous les hommes) a été constituée pécheresse " (Rm 5, 19) : " De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché... " (Rm 5, 12). A l’universalité du péché et de la mort l’apôtre oppose l’universalité du salut dans le Christ : " Comme la faute d’un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l’œuvre de justice d’un seul (celle du Christ) procure à tous une justification qui donne la vie " (Rm 5, 18).
403 A la suite de S. Paul l’Église a toujours enseigné que l’immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le péché d’Adam et le fait qu’il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est " mort de l’âme " (cf. Cc. Trente : DS 1512). En raison de cette certitude de foi, l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514).
404 Comment le péché d’Adam est-il devenu le péché de tous ses descendants ? Tout le genre humain est en Adam " comme l’unique corps d’un homme unique " (S. Thomas d’A., mal. 4, 1) Par cette " unité du genre humain " tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam, comme tous sont impliqués dans la justice du Christ. Cependant, la transmission du péché originel est un mystère que nous ne pouvons pas comprendre pleinement. Mais nous savons par la Révélation qu’Adam avait reçu la sainteté et la justice originelles non pas pour lui seul, mais pour toute la nature humaine : en cédant au tentateur, Adam et Eve commettent un péché personnel, mais ce péché affecte la nature humaine qu’ils vont transmettre dans un état déchu (cf. Cc. Trente : DS1511-1512). C’est un péché qui sera transmis par propagation à toute l’humanité, c’est-à-dire par la transmission d’une nature humaine privée de la sainteté et de la justice originelles. Et c’est pourquoi le péché originel est appelé " péché " de façon analogique : c’est un péché " contracté " et non pas " commis ", un état et non pas un acte.
405 Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente : DS 1513), le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appelée " concupiscence "). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel.
",category:s,category_short:s,subcategory:u,slug:"conséquences-du-péché-originel",titre_simple:A,titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"53",question:P,reponse:'Bonjour à tous.
Nous allons répondre à la question suivante : le baptême est-il nécessaire pour être sauvé ?
Beaucoup pensent à notre époque que le baptême est inutile : qu’on soit baptisé ou non, cela ne change rien à notre vie terrestre et à notre Éternité. En gros, le baptême est accessoire. Que nous disent Jésus et l’Église ?
Je cite le Catéchisme de l’Église Catholique : " Le baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement. L’Église ne connaît pas d‘autre moyen que le Baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle." On voit donc que l’Église est très claire à ce sujet et en effet, comme Jésus le dira Lui-même : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3,5) ou encore « Celui qui croira ET sera baptisé sera sauvé. »
Le baptême, vous l’avez compris, est donc nécessaire pour entrer au Ciel. Néanmoins, le Catéchisme de L’Église Catholique mentionne des cas particuliers où la personne, même sans avoir reçu le baptême, peut être sauvée.
- Premier cas : la personne subit la mort pour sa foi, sans avoir été baptisée. Ici, la personne se trouve être baptisée par sa mort pour le Christ et avec le Christ. On parle d’ailleurs de baptême de sang.
- Deuxième cas : la personne désire être baptisée, mais il se trouve qu\'elle meurt avant. Ce désir, uni à la repentance de ses péchés et à la charité, lui assure le Salut. On parle de baptême de désir.
- Troisième cas : la personne est non chrétienne : elle ne connaît pas le Christ et n’a jamais entendu le message de l’Évangile mais elle cherche toutefois la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’elle la connaît. Cette personne, sans être baptisée, peut être sauvée. On peut supposer qu’elle aurait désiré le baptême si elle en avait connu la nécessité.
- Quatrième cas : un enfant mort sans baptême. Dans ce cas très particulier, l’Église le confie à la Miséricorde de Dieu. C\'est vrai que la très grande Miséricorde de Dieu et la tendresse bien connue de Jésus pour les enfants nous permettent d’espérer un chemin de salut pour lui.
Ainsi, sauf ces quatre cas très précis, le baptême est nécessaire au salut.
Maintenant, on peut se poser la question : pourquoi le baptême est-il donc nécessaire ?
Parce qu’il efface tous les péchés de l’homme, même le péché originel. En effet, s’il y a quelque chose qui nous empêche d’entrer au Ciel, ce sont bien nos péchés. Au Paradis, il n’y a pas de péché, c’est le lieu de la Sainteté de Dieu et donc, grâce au baptême, nous sommes purifiés et il ne demeure plus rien en nous qui nous empêcherait d’entrer dans le Royaume. Toutefois, hélas, certaines conséquences temporelles du péché demeurent chez la personne baptisée : à savoir les souffrances, la maladie, les faiblesses de caractère et l’inclination au péché, mais grâce à l’Esprit Saint reçu au baptême, l’homme reçoit la force de lutter contre le péché et de vaincre dans ses tentations.
Nous arrivons à la fin de la réponse. On a pu voir à quel point le baptême est important, donc il ne nous reste plus qu’à annoncer notre Seigneur au monde entier !
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- Jean 3,5 : " Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. "
- Marc 16,16 : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. "
- Catéchisme de l\'Eglise Catholique:
1257 : Le Seigneur lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut (cf. Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (cf. Mt 28, 20) (cf. DS 1618 ; LG 14 ; AG 5). Le Baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement (cf. Mc 16, 16). L’Église ne connaît pas d’autre moyen que le baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle...
1258 : Depuis toujours, l’Église garde la ferme conviction que ceux qui subissent la mort en raison de la foi, sans avoir reçu le Baptême, sont baptisés par leur mort pour et avec le Christ. Ce Baptême du sang, comme le désir du Baptême, porte les fruits du Baptême, sans être sacrement.
1259 : Pour les catéchumènes qui meurent avant leur Baptême, leur désir explicite de le recevoir uni à la repentance de leurs péchés et à la charité, leur assure le salut qu’ils n’ont pas pu recevoir par le sacrement.
1260 : Tout homme qui, ignorant l’Évangile du Christ et son Église, cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. On peut supposer que de telles personnes auraient désiré explicitement le Baptême si elles en avaient connu la nécessité.
1261 : Quant aux enfants morts sans Baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1 Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire : " Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas " (Mc 10, 14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D’autant plus pressant est aussi l’appel de l’Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.
Bonjour à tous,
Aujourd\'hui, nous allons répondre à la question : sommes-nous prédestinés ?
Tout dépend de ce que vous entendez par le mot " prédestinés ". Si vous voulez prendre le sens du Larousse, cela voudrait dire que tous nos faits et gestes seraient déjà tracés d’avance, nous serions finalement une marionnette entre les mains de Dieu sans possibilité de choisir, Dieu déciderait d’avance pour nous l’issue de notre vie : toi, tu seras sauvé ; toi, tu seras damné. Ce genre de " prédestination ", l’Église catholique la rejette puisqu’il n’y a pas de liberté de l’homme.
On peut se demander pourquoi, dans les Écritures, Dieu annonce parfois par avance comment va se dérouler la vie de quelqu’un. Vous l\'avez compris, il n’est pas question, ici, d’un destin fatal et inéluctable de l’homme orchestré par Dieu, mais c’est tout simplement que Dieu sait toutes choses, Il connaît par avance ce que les hommes vont faire dans leur liberté et donc Il peut, par avance, l’annoncer dans les Écritures.
Cependant, le mot " prédestination " est quand même parfois utilisé dans la Bible, mais il a un autre sens, celui de " projet " de Dieu. C’est ce que nous retrouvons par exemple dans Éphésiens 1, 5 : « Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. » Ici, " prédestiné " signifie que Dieu a d’avance un projet de bonheur pour tous les hommes, auquel, bien sûr, ils sont libres ou non de répondre. Quel est ce projet ? C’est que tous les hommes soient sauvés en Jésus, deviennent enfants de Dieu et aient la Vie Éternelle.
Dieu a donc un projet commun pour tous, mais aussi un projet individuel de bonheur pour chacun, selon son appel ; un projet auquel nous sommes également libres de répondre car comme Dieu déclare dans sa Parole : « Moi, je connais les pensées que je forme à votre sujet – oracle du Seigneur –, pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance. »
Nous voyons donc bien que si Dieu a des projets pour l’homme, celui-ci est toujours libre de sa destinée.
En conclusion : l’homme n’est pas prédestiné dans le sens où sa vie et sa fin seraient déjà tracées d’avance, fatalement, sans liberté de sa part, non ! Par contre, Dieu a bien un destin de salut pour tous et des projets particuliers de bonheur pour chacun, projets auxquels, bien sûr, chaque homme est totalement libre de répondre ou non.
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Marthe_Sommes nous prédestinés-1.mp3",image:"https://1001questions.fr/assets/uploads/2017/01/paysageopenmount.png",ressources:'- Définition Larousse : Prédestination:
\x3c!--StartFragment--\x3eBonjour à tous,
Dans l’Epître aux Romains au chapitre 12 verset 20, Paul nous dit : " Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger. S\'il a soif, donne-lui à boire. En agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents. " Que peut bien vouloir dire " entasser sur la tête de nos ennemis des charbons ardents" ?
Tout d’abord, sachez que cette citation de Paul est tirée tout droit de l\'Ancien Testament, dans le livre des Proverbes au chapitre 25 versets 21-22 (c\'est exactement la même citation !)
Qu’est-ce que cela signifie ?
Il y a une référence ici à un procédé métallurgique de l\'époque de Paul. En effet, pour purifier le métal, on le mettait en sandwich entre deux couches de charbons ardents, ce qui faisait que le métal fondait et était purifié de tout ce dont il avait besoin d\'être purifié.
Saint Paul reprend cela pour nous délivrer un message important. Il veut nous dire que si nous répondons par le bien à une personne qui nous veut du mal - en d\'autres termes, si ton ennemi a faim, tu lui donnes à manger ; s’il a soif, tu lui donnes à boire ou d’ailleurs quel que soit son besoin et si tu y réponds par l’amour, par le feu de l\'Esprit Saint qui habite en toi - tes bonnes actions embrasées de l’amour de Dieu sont comme des charbons ardents que tu déposes sur la conscience de tes ennemis qui sont parfois - il faut le dire - aussi durs que du métal ! Et ces bonnes actions, comme les charbons ardents avec le métal, peuvent faire fondre les cœurs les plus endurcis. Oui, elles peuvent susciter dans le cœur de ton ennemi, dans sa conscience, un sincère repentir ; ces bonnes actions peuvent donc, quelque part, comme purifier sa conscience.
En conclusion, voilà le message clé de saint Paul aujourd\'hui : il te dit que par le bien que tu fais, par la bonté que Dieu peut mettre dans ton cœur, tu peux gagner ton ennemi. Tu peux gagner une âme pour le bon Dieu, oui, tu peux transformer un cœur. Et c\'est ce qu\'il dira dans le verset qui suit : " Soyez vainqueurs du mal par le bien. "
Alors c\'est parti, tous à nos charbons ardents - toutes ces bonnes actions que Dieu va nous inspirer - et répandons-les sur nos ennemis afin que leur conscience puisse être à ce point embrasée par cet Amour qu\'ils ne puissent plus tenir, qu’ils rougissent de honte et surtout se convertissent.
Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous dis à très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- Romains 12, 20 : " Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents.
- Proverbes 25, 21-22 : " Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger ; s’il a soif, donne-lui de l’eau à boire ; ce sont des braises que tu places sur sa tête, et le Seigneur te le rendra. "
- Romains 12, 21 : " Ne te laisse par vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. "
',category:i,category_short:i,subcategory:p,slug:"que-sont-les-charbons-ardents",titre_simple:'Les "charbons ardents"',titre_long:1,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"58",question:I,reponse:'Bonjour à tous,
Aujourd’hui, nous allons répondre à la question suivante : pourquoi l’Eglise catholique a-t-elle changé la traduction du " Notre Père " ?
Tout d’abord, il faut rappeler que la prière du " Notre Père " nous vient directement de Jésus. Elle est tirée des Evangiles selon saint Matthieu et saint Luc.
Vous savez que l’Eglise a décidé de changer la sixième demande de cette prière, à savoir : « Et ne nous soumets pas à la tentation » en « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Pourquoi changer une prière qu’on a l’habitude de réciter comme cela, depuis si longtemps ?
Tout simplement parce que « Ne nous soumets pas à la tentation » est super ambiguë ! On pourrait croire que c’est Dieu qui nous soumet à des tentations, ce serait lui qui nous enverrait tout ce mal... Bien sûr, c’est faux ! L’Apôtre Jacques le redit très clairement, je cite : « Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit. » C’est donc pour éviter cette confusion - qui est quand même très embêtante - que l’Eglise a décidé d’utiliser plutôt l’expression : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Cette fois, nous demandons à Dieu de nous aider à combattre et vaincre les tentations afin de ne pas y entrer, de ne pas y succomber.
D’ailleurs, cette nouvelle traduction est plus fidèle aux paroles de Jésus car dans la traduction grecque des premiers siècles après Jésus-Christ, nous trouvons le mot : « eisphérô » qui signifie « faire entrer ».
A bientôt sur Open Bible.
- Matthieu 6, 13 et Luc 11, 4 : " Et ne nous laisse pas entrer en tentation. "
- Jacques 1, 13-14 : " Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : Ma tentation vient de Dieu. Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne. Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit. "
",category:g,category_short:g,subcategory:V,slug:"notre-pere-traduction",titre_simple:I,titre_long:1,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"64",question:'Pourquoi est-il écrit : " Que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement " ?',reponse:'Bonjour à tous,
Aujourd\'hui, nous allons tâcher de comprendre pourquoi Jacques nous dit de changer notre rire en deuil et notre joie en accablement. Pour bien comprendre je vous propose de reprendre ensemble l’Épître de Jacques au chapitre 4, versets 8 et 9 : « Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs. Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez. Que votre rire se change en deuil, et votre joie en accablement. »
Alors, frères et sœurs, est-ce que le bon Dieu nous voudrait triste ? Est-ce qu’il voudrait qu’on tire une tronche de 10 pieds de long ? Eh bien non, frères et sœurs ! Rassurez-vous ! Alors de quoi s\'agit-il ? En réalité, Dieu nous demande de quitter « les fausses joies » que procurent les vanités du monde et le péché ! Il nous demande d’en faire le deuil en quelque sorte, « que votre rire se change en deuil », en d’autres termes « quittez ces choses mauvaises, faites-en le deuil afin d’acquérir la vraie joie, celle qui vient d’en haut, celle de Dieu ! » Voilà vous avez compris maintenant le sens de ce verset.
Je vous donne un exemple ! Combien de personnes vont aller s\'enivrer la nuit, se droguer pour essayer de combler le manque de leur cœur et trouver quelques instants de bonheur, d’oubli ! Combien de personne mettent leur joie dans le culte du corps, dans la recherche de l’argent, la reconnaissance des autres et que sais-je ! Mais ces joies-là vous le savez sont passagères, elles ne comblent pas le cœur de l’homme ! Pourquoi ? Parce que son cœur est tellement grand que seul Dieu peut le combler ! Alors, le Seigneur nous appelle à quitter cela, à en faire le deuil, à se repentir afin de recevoir la joie véritable et durable qui vient de Dieu ! Jésus lui-même veut notre bonheur, Lui qui a dit : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » Jésus veut nous donner sa Joie, voilà la vérité ! Mais il n\'y a pas de véritable joie sans cette relation intime avec le bon Dieu ! Et il n\'y a pas de relation avec Lui, si nous ne revenons pas vers Lui de tout notre cœur, en reconnaissant notre misère, comme dit l’épître de Jacques.
Un peu comme le Fils Prodigue. Regardez : il avait dépensé toute sa fortune dans des joies éphémères, des beuveries, des choses malsaines et il s\'est rendu compte que tout ça c\'est du vent. Alors il a quitté ces choses, ces fausses joies, pour se jeter dans les bras de son Père, avec des larmes de repentir, sincères. C’est cela le deuil et l’accablement dont parle le Seigneur ! D’ailleurs regardez ce qui en découle : c’est la fête après ! Après ce deuil, il y a la fête ! Le Père et ce fils prodigue se réjouissent ensemble. La véritable joie est là, cette joie éternelle, comme dit le Psaume : " Tu as changé mon deuil en une danse". Waouh comme c’est beau ! Et cela n’est pas seulement pour le fil prodigue mais pour vous comme pour moi, pour peu que nous revenions à la maison de notre père. Alors oui, dans le Ciel et sur la terre, avec le bon Dieu, il y a de la joie et Jésus nous rappelle que cette joie, cette véritable joie « personne ne vous l\'enlèvera. »
Alors en conclusion, vous l\'avez compris, le bon Dieu nous veut joyeux. Non pas d\'une joie éphémère, ces faux rires, mais d\'une joie véritable qui ne dépend pas des événements de la terre, mais au contraire qui est liée à cette relation merveilleuse et intime, avec Jésus et son Amour.
Je vous souhaite à tous une bonne journée, et à très bientôt sur Open Bible, pour une prochaine réponse.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Alberto S10 Q3 za-1.mp3",image:"https://p8.storage.canalblog.com/84/44/1434410/126074380.png",ressources:"- Jacques 4, 8-10 : " Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs. Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement. "
- Ecclésiaste 1, 2 : " Vanité des vanités, tout est vanité ! "
- Jean 15, 11 : " Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. "
- Luc 15, 11-24 : Histoire du Fils prodigue
- Psaume 29, 12 : " Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. "
- Jean 16, 20-22 : " Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. […] et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. "
",category:i,category_short:i,subcategory:p,slug:"que-votre-rire-se-change-en-deuil-et-votre-joir-en-accablement",titre_simple:"Que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement",titre_long:1,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"65",question:T,reponse:"Bonjour à tous !
Nous allons aujourd'hui tâcher de répondre à cette question : pourquoi dans la Bible, il nous est dit clairement qu'il ne faut pas jurer ?
Je vous cite deux passages : dans l'épître de Jacques, chapitre 5, il nous est dit : « Mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière. » Et Jésus lui-même dira dans l’Évangile de Matthieu : « Je vous dis de ne pas jurer du tout. » Eh bien au moins ça a le mérite d'être bien clair !
Alors, jurer, c’est quoi ? Eh bien le sens premier, selon le Larousse, « jurer » signifie : « Prononcer solennellement un serment en engageant une personne un être ou une chose que l'on tient pour sacré. »
Alors à votre avis pourquoi ça déplaît à Dieu ?
Eh bien tout d’abord, parce que jurer, fait de nous des personnes qui ne sont pas dignes de confiance. Je m’explique : imagine, si tu jures quelque chose à quelqu’un, eh bien c’est bien parce que la personne en face de toi ne te crois pas sur ta simple parole. Elle a besoin de quelque chose de plus, de plus fort pour te croire. En gros ça veut dire que ta parole n'a plus de valeur. Si tu es obligé de jurer ça veut dire que les personnes autour de toi ne te croient pas. Alors Jésus dans tout ça il dit : « STOP » ! Dans Matthieu 5 il est très clair, il dira : « Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, et “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. » Alors voilà, Jésus nous invite à avoir un parole sûre et crédible afin que nous soyons des personnes de confiance qui font ce qu'elles disent. Plus besoin d'en rajouter, plus besoin d'en dire plus, plus besoin de jurer. Voilà, ça c'est le premier point.
La deuxième chose maintenant qui déplaît à Dieu c'est parce qu'en fait tu engages quelque chose, ou quelqu’un d'autre que toi. Et parfois Dieu lui-même ! Regardez parfois ce qu'on peut entendre « Dieu m’en est témoin », « Je te le jure sur la tête de… » voilà, etc. Mais au final, qui sommes-nous pour engager la vie d'autrui, la vie des autres ? Qui sommes nous, même pour engager le bon Dieu lui-même ?
Alors comme dit le Seigneur dans l’Évangile de Matthieu : « Ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir » Et comme dit le 2e commandement dans la Loi de Moise : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain. »
Alors vous l'avez compris en conclusion, laissons le verbe « jurer » aux oubliettes et au contraire, devenons des personnes crédibles et dignes de confiance, des personnes qui n'ont qu'une parole et qui s'y tiennent, comme Dieu, parce que lui est fidèle et juste.
\x3c!--[endif]--\x3e
Je vous souhaite à tous une bonne journée et à très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Question Open Bible , Dieu nous demande de ne pas jurer, pourquoi-1.m4a",image:"http://christroidumonde.c.h.pic.centerblog.net/4964383d.jpg",ressources:'- Définition Larousse : " Prononcer solennellement un serment en prenant à témoin, en engageant un être ou une chose que l\'on tient pour sacré. "
- Jacques 5, 12 : " Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement. "
- Matthieu 5, 33-37 : " Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi. Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. "
',category:s,category_short:s,subcategory:u,slug:"pourquoi-ne-pas-jurer",titre_simple:T,titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"69",question:"Pourquoi Jésus demande-t-Il au lépreux purifié de ne rien dire ?",reponse:'Bonjour à tous,
Dans les Évangiles selon saint Matthieu, saint Marc et saint Luc, nous pouvoir lire cet épisode où un lépreux se jette aux pieds de Jésus et lui demande sa guérison. Jésus étend alors la main, le touche et le guérit. Puis, Jésus lui demande avec fermeté de ne rien dire à personne mais d’aller voir les prêtres et de donner pour sa purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi car cela leur sera une attestation, un témoignage.
Vous vous êtes peut-être posés ces deux questions : pourquoi Jésus demande à cet homme de se taire ? Et pourquoi doit-il aller voir les prêtres pour être un témoignage ? Je vous propose qu’on regarde cela de plus près.
D’abord, pourquoi Jésus lui demande de se taire avec tant de fermeté ? Jésus serait-il devenu méchant ou sévère ? Bien sûr que non car il est écrit qu’il est saisi de compassion. Alors est-ce que Jésus ne veut pas que la Bonne Nouvelle soit annoncée par ce lépreux guéri ? Certainement que non ...
En fait, pour comprendre ce qui se passe ici, il faut revenir à l’Ancien Testament. En effet, depuis l’époque de Moïse, le peuple juif considère les lépreux comme « impurs », ils n’ont donc pas le droit d’entrer dans les villes et les villages. Si quelqu’un touchait une personne considérée comme « impure », cela le rendait également « impur » pendant plusieurs jours, et donc cette personne ne pouvait plus à son tour entrer dans des lieux habités. Or - rappelez-vous - Jésus a touché le lépreux pour le guérir ... Et Jésus sait très bien que si on l’apprend, même si cet homme est guéri, il n’aura plus le droit d’entrer dans les villes et les villages et donc il ne pourra plus annoncer la Bonne Nouvelle ! C’est pour cela qu’il demande fermement à cet homme de ne rien dire.
Malheureusement, cet homme va désobéir - je cite Marc : « Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle ». Conséquence : « Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. » Et vous savez, si Jésus s’est montré si ferme avec lui, c’est parce qu’il savait d’avance que cet homme allait désobéir. Oui, Jésus sait tout.
Par conséquent, si on raisonne humainement, on aurait tendance à se dire : Jésus n’aurait peut-être pas dû le guérir ? Cela aurait été plus simple : comme cela, au moins, il aurait pu poursuivre sa route. Mais en réalité, ce passage est magnifique, il nous montre que la compassion de Jésus pour cet homme a été plus forte que son péché.
On pourrait aussi se dire : Jésus aurait dû le guérir, mais sans le toucher ; cela aurait résolu le problème. Non. En fait, ce geste a un sens, ce que Jésus accomplit ici est très symbolique. Regardez : toucher un homme impur vous rendait impur ? Avec Jésus, c\'est l\'inverse : voilà que Lui, le Pur, touche l\'impur et le purifie. Ce n’est pas la lèpre de cet homme qui touche Jésus, c’est la pureté de Jésus qui touche cet homme et le purifie : « Je le veux, sois purifié. », dit Jésus.
Voilà l’explication de la première question : si Jésus demande à cet homme de se taire, c’est parce que Jésus sait que pour l’avoir touché, il risque à son tour d’être considéré comme impur et qu’alors il ne pourra plus entrer dans les villes et les villages pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Deuxième question maintenant : pourquoi Jésus demande à cet homme de se présenter aux prêtres pour sa purification et être ainsi une attestation, un témoignage ?
En fait, Jésus connaît aussi très bien l’Ancien Testament, il sait qu’un lépreux guéri doit d’abord voir un prêtre, faire des offrandes et vivre tout un rituel de purifications pour pouvoir réintégrer la communauté juive. Nous trouvons tous ces rites dans le Livre du Lévitique, au chapitre 14. Ainsi, si le prêtre reconnaissait cette guérison, cet homme pouvait alors revenir au sein du peuple juif et être un témoignage officiel pour tous. C’est ce que Jésus voulait.
En conclusion, vous l’avez maintenant compris, si Jésus demande à cet homme de ne rien dire et d’aller voir les prêtres, ce n’est pas parce que Jésus ne veut pas qu’il témoigne, mais c’est, premièrement, pour pouvoir continuer librement son ministère en entrant dans les villes et les villages ; et deuxièmement, pour que cet homme puisse être un témoin « officiel », en étant d’abord légalement réhabilité dans la communauté juive.
Je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- Marc 1, 38-45 : " Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. "
- Lévitique 14, 2 : " Voici la loi relative au lépreux au moment de sa purification. On le conduira au prêtre… "
",category:t,category_short:n,subcategory:l,slug:"lepreux-purifie-ne-doit-rien-dire",titre_simple:"Pourquoi le lépreux purifié de ne rien dire ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"71",question:w,reponse:"Bonjour à tous,
Nous allons essayer de révéler un petit mystère au sujet du paralytique que Jésus a guéri miraculeusement dans l’Évangile selon saint Marc au chapitre 2.
Souvenez-vous - tout le monde connaît cette histoire - de cet homme paralysé, amené par le toit et déposé devant Jésus qui va le guérir miraculeusement pour montrer et prouver qu'Il a le pouvoir de pardonner les péchés. Il va le guérir et le faire marcher devant tout le monde.
Bon, tout cela, ok. Mais est-ce que vous vous êtes déjà posé la question suivante : pourquoi Jésus demande à cet homme qu'Il vient de guérir de prendre son brancard et de le ramener chez lui ? Pourquoi il ne laisse pas plutôt son brancard là, comme on le voit d'ailleurs dans certains sanctuaires où des gens sont guéris miraculeusement : ils laissent leurs béquilles, leur fauteuil roulant, comme signe, comme ex voto pour remercier le Bon Dieu. Ici, pourquoi Jésus lui demande-t-Il de ramener ce brancard à la maison ?
Frères et soeurs, on est tous d'accord, ce brancard ne va servir à rien pour l'ancien paralytique. Maintenant qu'il est guéri, ce brancard ne sert plus à rien, sauf à une chose : à lui rappeler d'où le Christ l'a relevé afin que cet ancien paralysé n'oublie pas la bonté de Dieu pour lui, afin qu'il n'oublie pas d'où Jésus l'a sauvé. Et c'est ce que va dire le psaume 102 : " Bénis le Seigneur Ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie. "
Frères et soeurs, quand on entend les paroles de ce psaume, on a quand même l'impression que Jésus a accompli précisément les versets de ce psaume en guérissant le paralytique : Il a bien pardonné les offenses de ce paralysé ; Il a guéri cet homme de sa paralysie physiquement ; et ensuite indirectement, Jésus lui dit : " Prends ton brancard et ramène-le chez toi " - en d'autres termes : " N'oublie aucun des bienfaits qu'aujourd'hui, Dieu a eus pour toi. "
Alors voilà : un brancard à la maison et on est sûr de ne pas oublier combien Dieu est bon !
Pour terminer, je me permets de vous citer à nouveau ces beaux versets du psaume 102 que nous avons pu mettre en rapprochement avec cette histoire du paralytique, je cite :
" Bénis le Seigneur Ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie. "
A très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle réponse.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Alberto S11 Q1 zd-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Pourquoi%20Jesus%20demande%20au%20paralytique%20de%20prendre%20son%20brencard.jpg",ressources:'- Marc 2, 10-11 : " Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. "
- Psaume 102, 2-3 : " Bénis le Seigneur, ô mon âme, n\'oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie... "
Bonjour à tous,
Nous allons, aujourd'hui, tâcher de répondre à cette question : Jésus a-t-Il eu des frères et sœurs de sang ?
Tout d'abord, vous avez été très nombreux à vous poser cette question car plusieurs fois dans la Bible, les mots « frères » et « sœurs » de Jésus sont utilisés. Par exemple, dans les Évangiles selon saints Matthieu, Marc ou Luc, on nous dit que sa mère et ses « frères » le cherchent. Dans l’Évangile selon saint Marc, les noms mêmes de ses « frères » sont cités et on parle même des « sœurs » de Jésus ; je rappelle le passage : « Sa mère, ne s'appelle-t-elle pas Marie? Ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude? Ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Voilà, pas mal de versets qui peuvent nous poser question. Qu'en est-il vraiment, que nous dit la Bible ? Qu'est-ce que nous dit l’Église Catholique à ce sujet ?
La réponse est claire : Jésus n'a pas eu de frères et sœurs de sang. Nous allons maintenant expliquer pourquoi.
Tout d’abord, il faut savoir que Jésus et ses disciples parlaient l'araméen. Or, dans cette langue sémitique, on utilisait le terme 'hâ' pour désigner aussi bien les frères et sœurs de sang que des proches parents, comme par exemple, des cousins. Il n'y a qu'un seul terme, c'est indifférencié. On ne peut pas faire la différence entre un cousin, par exemple, et des frères et sœurs de sang, il n'y a qu'un seul terme. En gros, le terme « cousin » n'existe pas dans cette langue sémitique. Ainsi, les membres proches d'une même parenté, même s'ils n'étaient pas frères et sœurs de sang, s'appelaient entre eux « frères et sœurs ». Deux cousins s’appelaient « frères », c'étaient des « frères ». C'est ce que nous voyons ici lorsqu'on lit : « frères du Seigneur ». Ce ne sont pas des frères de sang mais les proches parents du Seigneur, et probablement donc des cousins.
Quand on est passé de cette tradition orale aux écrits que nous avons aujourd'hui, notamment en grec, il a fallu choisir des mots pour ce terme unique, le terme 'hâ' qui signifie « proche parent ». Ce qui est bien, c'est qu'en grec, on peut faire la part des choses, on peut différencier un cousin d'un frère. Il existe le terme : « adelphos » qui veut dire « frère » en grec, et le terme « anepsios » qui signifie « cousin » en grec. Le terme qui a été choisi, c'est le terme « adelphos » qui signifie « frère ». C'est lui qui a été choisi plutôt que le mot « cousin ». Pourquoi ? Parce que le mot « cousin » renvoyait à une parenté plus éloignée et cela aurait été, en gros, faire un affront à cette parenté intime, proche de Jésus, même si ce n'était pas ses frères de sang.
Et là, vous vous dites : « Oui, mais c'est un peu tiré par les cheveux ! Ils auraient quand même pu utiliser le mot « cousin » puisque c'était des cousins. Pourquoi ils ont utilisé le mot « frère » ? Donc, c'est probablement parce qu'il avait des frères de sang ! » Pas du tout et la preuve, c'est que ce même terme « adelphos » - qui signifie « frère » - a été également utilisé dans la Genèse, entre Lot et Abraham. Hors, vous savez que Lot n'était pas le frère de sang d'Abraham, il était le neveu d’Abraham, et pourtant c'est ce même terme qui a été utilisé, le terme « adelphos » qui signifie « frère ». De la même manière, entre Jacob et Laban : Jacob est le neveu de Laban, or il est écrit, également dans la Genèse, qu'ils sont « frères », avec le même terme « adelphos ». Or, non, il est dit qu'il est le neveu de Laban, c'est clairement dit. Vous voyez, le terme « adelphos », ici, son sens n'est pas le sens de « frères de sang », mais le sens de « proche parenté », comme je vous le disais pour Jésus tout à l'heure.
Dans le Nouveau Testament, on peut en rajouter. Le terme « adelphos » a été utilisé environ quarante fois dans le sens de « frère biologique », « frère de sang » mais par contre, il a été utilisé plus de 200 fois pour d’autres significations, par exemple, « membres d’une même communauté », « adeptes d’une même religion » ou même des « collaborateurs proches » : pour tout cela, on utilisait ce terme « adelphos » qui signifie « frère ». On voit que clairement, ce terme n'est pas uniquement réservé aux frères de sang. La preuve : on l'a dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament.
Vous l'avez donc compris, ces termes « frères » et « sœurs » de Jésus que vous lisez ne sont pas à prendre directement en tant que « frères et sœurs de sang », mais comme « parenté proche », comme des « cousins, cousines » par exemple.
Maintenant, j’aimerais vous présenter d’autres arguments qui vont en ce sens sur le fait que Jésus n’a pas de frères et sœurs de sang. Souvenez-vous, à un moment donné, la sainte famille va se retrouver en exil en Égypte. Pourquoi ? Parce qu’Hérode voulait tuer Jésus. Ils sont restés un certain temps là-bas jusqu’à ce qu’Hérode meurt, probablement quelques années, environ 3-4 ans. Or ce que nous savons, c’est que lorsque l'ange apparaît en songe à Joseph, il lui dit : « C’est bon, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant sont morts, alors lève-toi, prends l’enfant et sa mère et pars pour le pays d'Israël ». Il n'a pas dit : « Prends LES enfants et leur mère », il a dit : « Prends L’enfant et sa mère ». Donc pour le moment, malgré ces années en Égypte, toujours pas de traces de frères et sœurs de Jésus.
Quelques années plus tard, Jésus va avoir 12 ans et la sainte famille va partir en pèlerinage à Jérusalem donc on peut imaginer la grande caravane avec toute la famille qui part. Or on sait que Jésus va être perdu pendant 3 jours. Aucun passage, aucun verset ne nous relate qu’il y avait dans cette caravane d'autres frères et sœurs, en plus de Jésus. C’est toujours Jésus, Marie et Joseph. Toujours pas de traces des frères et sœurs de Jésus. Pourtant, Jésus a déjà 12 ans. Alors vous voyez !
Puis, souvenez-vous, Jésus, du haut de la croix, juste avant de mourir, va confier Marie à qui ? A l’un de ses disciples. Si Jésus avait eu des frères et sœurs de sang, si Marie avait eu d’autres enfants, c’est impossible d’imaginer, dans la culture juive, que Marie aille chez un étranger. C’est impossible, elle serait allée auprès des siens, mais puisqu’elle n'avait pas d’autres enfants que Jésus, puisqu’elle n’avait plus personne, Jésus l’a confiée à son disciple bien-aimé.
Enfin, souvenez-vous, dans les Actes des apôtres, juste avant la Pentecôte, il nous est dit qu'ils étaient réunis tous ensemble au nombre d'environ 120 personnes. Il y avait donc les 11 apôtres moins Judas - parce que Judas avait quitté la bande, il y avait la Vierge Marie (la mère de Jésus) accompagnée de saintes femmes. Puis, il est encore mention de ces « frères » de Jésus. Je vous laisse faire un petit calcul. Si on enlève les 11 apôtres à ces 120 personnes, il reste 109 personnes. Moins la Vierge Marie, 108 personnes. Moins les saintes femmes, environ allez une dizaine pour grossir un petit peu le tableau. Il reste plus de 90 personnes ici. Pour ces 90 personnes, il est mention que ce sont les « frères » du Seigneur, les « frères » de Jésus. Pour ceux qui pensent que ce terme « frère » est uniquement « frère de sang », cela voudrait dire que Jésus aurait eu plus de 90 frères de sang. Ce n'est pas possible.
En conclusion, nous pouvons retenir que Jésus n’a pas eu de frères et sœurs de sang, mais bien des cousins, cousines, et proches parents. C’est juste une question de traduction.
Maintenant, je me permets de vous citer, pour terminer, le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) qui est d’ailleurs très clair à ce sujet, au paragraphe 500, je cite : « On objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus. L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " sont les fils d’une Marie disciple du Christ qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie ", notamment dans Matthieu 28. Donc, il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament. »
Voilà, tout est plus clair. Je vous dis à très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Question-réponse Open Bible, est-ce-que Jésus a eu des frères et soeurs de sang-1.m4a",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Jesus%20avait%20il%20des%20freres%20et%20soeurs.jpg",ressources:'- Marc 6, 3 : " N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. "
- Genèse 12, 4-5 : " Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Harane. Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tous les biens qu’ils avaient acquis, et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane ; ils se mirent en route pour Canaan et ils arrivèrent dans ce pays. "
- Genèse 13, 8 : " Abram dit à Loth : « Surtout, qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères ! "
- Genèse 14, 14-16 : " Dès qu’Abram entendit que son frère avait été capturé, il mobilisa trois cent dix-huit hommes de guerre qui appartenaient à sa maison et mena la poursuite jusqu’à Dane. Durant la nuit, il se déploya contre ses ennemis, lui et ses serviteurs, il les battit et les poursuivit jusqu’à Hoba, au nord de Damas. Il ramena tous les biens, il ramena aussi son frère Loth et ses biens, ainsi que les femmes et tous les gens. "
- Matthieu 2, 19-20 : " Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » "
- Luc 2, 40-48 : " L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » "
\x3c!--StartFragment--\x3e- Jean 1, 25-27 : " Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. "
- Actes 1,13-15 : " À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes..."
- Catéchisme de l\'Eglise Catholique :
500: On objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.)
',category:t,category_short:n,subcategory:l,slug:"jesus-a-il-eu-des-freres-et-soeurs",titre_simple:"Jésus a-t-il eu des frères et soeurs ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"73",question:O,reponse:'Les Évangiles selon saints Matthieu, Marc et Luc nous racontent la délivrance spectaculaire par Jésus d’un homme gérasénien possédé par une légion de démons ; Jésus les chasse dans les porcs qui se précipiteront alors dans la mer et s’y noieront.
La grande question que l’on peut se poser est la suivante : pourquoi Jésus envoie ces démons dans les cochons ?
Tout d’abord, il faut rappeler que cette idée étrange ne vient pas de Jésus - ouf ! - mais du diable lui-même - c’est déjà moins étonnant ! - je cite Marc : « Les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Pourquoi les démons demandent-ils cela ? Parce que leur seule crainte est de retourner dans l\'enfer. Ils veulent à tout prix rester dans le pays pour faire le mal. Alors, face à leur impuissance devant Jésus, ils essaient de négocier. C’est comme s’ils disaient : « Ok ok on t\'obéit, on laisse cet homme, mais s\'il-te-plait, envoie-nous dans les cochons qui sont là ». Ils se disent peut-être que le cochon étant un animal considéré comme impur par le peuple juif, cela n’embêtera pas Jésus d’y envoyer des esprits impurs.
Et là, fait surprenant : Jésus accepte. Pourquoi ? Tout simplement parce que cet épisode va être l’occasion pour Jésus de nous donner un véritable enseignement qu’on n’oubliera pas de si tôt !
En effet, ce qui va se produire, c\'est que les 2 000 cochons remplis de démons vont se précipiter de la falaise et se noyer. Cela nous montre concrètement ce que cherche à faire le diable dans nos vies : il veut notre perte, il veut nous détruire, il veut nous entraîner vers le gouffre avec lui pour nous noyer dans les eaux de la mort éternelle. Voilà son objectif. Alors, résistons-lui !
Et ce qui est quand même amusant, c’est que le démon négociait pour ne pas aller dans l’abime, mais finalement, il va s’y jeter lui-même. Jésus est toujours vainqueur !
Grâce soit à Dieu, Jésus est passé par là, Il a vu cet homme, l’a délivré, lui a redonné sa dignité et l’a renvoyé dans sa famille. De même pour nous, Jésus nous veut libres des pièges du diable, Il veut nous relever, nous redonner notre dignité et faire de nous des témoins de son amour.
\x3c!--[endif]--\x3e
A bientôt sur Open Bible
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Mc 5, 1-20 Pourquoi Jésus chasse les démons dans les porcs-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Jesus%20chasse%20les%20demons%20dans%20les%20porcs.webp",ressources:'- Marc 5, 1-20 : " Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. "
\x3c!--StartFragment--\x3e- Lévitique 11, 4 ; 7 : " Parmi les ruminants et parmi les animaux ayant des sabots, vous ne pourrez pas manger ceux-ci : le chameau car, bien que ruminant, il n’a pas le sabot fourchu, il est impur pour vous ; […] le porc car, bien qu’ayant le sabot fourchu, fendu en deux ongles, il ne rumine pas, il est impur pour vous. "
Bonjour à tous,
Nous allons, aujourd’hui, tâcher de répondre à cette question : Pourquoi Jésus se nomme-t-Il souvent : « le Fils de l’Homme » ? Quel mystère se cache derrière cette appellation ?
Tout d’abord, il est important de rappeler que Jésus est pleinement Dieu, Il est Fils de Dieu, c’est d’ailleurs ce que nous rappelle l’ange Gabriel lui-même lorsqu’il dit à la Vierge Marie, dans Luc chapitre 1 verset 32, que Jésus « sera grand. Il sera appelé Fils du Très Haut. » Jésus est Fils de Dieu et pleinement Dieu Lui-même. C’est ce que l’Écriture nous rappelle dans l’Évangile selon saint Jean au chapitre 1, à partir du verset 1, je cite : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. » Ce Verbe, vous le savez, c’est Jésus. On est donc d’accord, Jésus est pleinement Dieu, Fils de Dieu.
Mais alors, pourquoi si souvent se plaît-Il à se nommer Lui-même « Fils d’Homme », « Fils de l’Homme » ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Premièrement, c’est que, même si Jésus est pleinement Dieu, descendu sur la terre, Il est aussi pleinement homme. En effet, même si Jésus n’a pas de père biologique, Il a une mère biologique, c’est Marie. En effet, Marie Lui a conféré sa chair, Lui a donné son humanité. L’esprit Saint est passé par Marie pour concevoir Jésus. Jésus est donc pleinement homme, Jésus est donc notre frère en humanité.
Derrière l’appellation « Fils d’Homme », il y a un véritable mystère. Lorsque Jésus se nomme Lui-même « Fils d’Homme », il fait référence à une prophétie de l’Ancien Testament où le prophète Daniel va voir en vision le Messie et il va dire : « Tiens, je vois sur les nuées du ciel comme un Fils d’Homme » : il le décrit comme un fils d’Homme et Jésus va ressaisir cette expression « Fils d’homme » et interpeller ses contemporains en disant : « Je suis ce Fils d’Homme qu’a vu le prophète Daniel lors d’une vision, je suis le Messie que le prophète Daniel a vu lors d’une vision. » En gros, cette interpellation « Fils d’Homme », c’est un titre messianique.
Je vais vous citer cette prophétie de Daniel que vous voyez au chapitre 7, Daniel nous dit : « Je regardais au cours des visions de la nuit, et je voyais venir avec les nuées du ciel, comme un Fils d’Homme, il parvint jusqu’au vieillard et on le fit avancer devant lui, et il lui fut donné domination, gloire et royauté. Tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera pas et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. » Voilà, le mystère est révélé. Jésus, lorsqu’Il dit cela, dit qu’Il est « Fils d’Homme », Il dit qu’Il est le Messie. Il est celui qui est venu accomplir cette prophétie du prophète Daniel.
D\'ailleurs, juste pour faire encore le lien entre les textes, lorsque l’ange Gabriel vient voir la Vierge Marie et qu’il lui dit que Jésus est le Fils du Dieu Très-Haut, il lui dit que « son règne ne passera pas, il régnera de manière éternelle ». C’est exactement ce que le prophète Daniel lui-même a dit à la fin de sa prophétie : il dit que le Messie, lorsqu’il viendra, « sa domination est une domination éternelle qui ne passera pas et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. » Ainsi, c’est très clair. Daniel a prophétisé la venue de Jésus qu’il a vu comme un « Fils d’Homme » dans sa vision parce que Dieu va s’incarner, Dieu va venir porter notre humanité, comme c’est grand !
En conclusion, Jésus est donc bien pleinement Dieu et pleinement homme et en utilisant le terme « Fils de l’Homme », Il montre qu’Il est bien le Messie annoncé par le prophète Daniel.
A très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
- Matthieu 12, 8 : " En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. "
- Marc 9, 9 : " Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. "
- Luc 1, 31-33 : " Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. "
- Jean 1, 1-3 : " AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. "
- Daniel 7, 13-14 : " Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. "
',category:a,category_short:a,subcategory:v,slug:"Jésus-Fils-de-l-homme",titre_simple:"Pourquoi Jésus dit qu'il est Fils de l'Homme ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"76",question:N,reponse:"Le diable existe-t-il vraiment ?
La Bible et l’Église Catholique sont très claires à ce sujet : oui, le diable existe réellement ; ce n’est pas une idée ni une invention humaine pour faire peur aux enfants, ce n'est pas non plus un symbole pour désigner le mal.
Voici la définition qu'en donne le Catéchisme de l'Église Catholique : « Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu. »
Le diable, c'est un ange déchu. Un ange, c'est quoi ? C'est un esprit créé par Dieu pour être à son service. Dieu les a créés par amour, bons, intelligents, immortels, libres et resplendissants de sa Gloire. Seulement, certains d'entre eux ont refusé librement Dieu et son règne, ils sont donc devenus - à cause de leur choix - définitivement mauvais et ils sont alors tombés du Ciel : ils sont déchus.
Tout cela n'est pas une invention de l’Église Catholique, c'est clairement dit dans la Bible, regardez : l'Apocalypse nous raconte comment le diable a été chassé du Ciel vers la terre, je cite : « Il y eut alors un combat dans le ciel… il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. » Nous voyons aussi dans la Genèse que le diable est déjà présent, sur terre, auprès de nos premiers parents, Eve et Adam. Enfin, Jésus et les apôtres eux-mêmes en parlent très clairement : Jésus s'adresse à eux et les chasse ; et par exemple saint Pierre dira de lui : « Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi. »
Donc le diable, c'est une réalité. D'ailleurs, je vais vous citer un petit peu les noms qui sont donnés au diable dans la Bible : il y a par exemple le mot « diable » qui vient du grec « diabolos » qui signifie « celui qui se jette en travers » car il se jette en travers du Dessein de Dieu ; il y a aussi le mot « Satan » issu d'un mot hébreu qui veut dire « ennemi » ; « démon » qui vient du Grec ancien et signifie « esprit mauvais » ; « serpent » car le serpent est un animal qui pique l'homme et le tue ; « lion rugissant » ; « Prince de ce monde » car il a pris une certaine puissance, dans notre monde, pour perdre les âmes ; « le malin » car il se plaît à faire le mal ; « dragon » car sa parole est enflammée de haine ; « légion » car ils sont parfois aussi nombreux qu'une légion romaine ; etc.
Vous voyez, l'existence du diable est bien une évidence dans la Bible, c’est pourquoi d'ailleurs le Pape François nous dira : « Mais vous savez, le diable existe ! Le diable existe. Même au XXIe siècle ! Et nous ne devons pas être naïfs ! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui. »
En conclusion, le diable existe bien, la Bible est très claire. Il s'agit d'un ange déchu qui n'a qu'un désir, aujourd'hui : perdre les hommes, à sa suite. Mais grâce soit à Dieu, Jésus Christ a terrassé l'ennemi et en son Nom, nous sommes vainqueurs, nous aussi. Comme dit l'Écriture : « Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. »
A bientôt sur Open Bible.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Marthe_Le diable existe-t-il vraiment-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/le%20diable%20existe.webp",ressources:"- Apocalypse 12, 7-9 : « Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. »
Bonjour à tous,
Nous allons nous pencher sur la question suivante : pourquoi peut-on dire que Marie est mère de Dieu ? Comment est-ce possible ?
Tout d’abord, rappelons que Dieu, en tant que tel, n’a pas de mère : Il est éternel, nul n’est avant Lui, c’est Lui le créateur de toutes choses comme le souligne l’Écriture : « Au commencement était le Verbe […] et le Verbe était Dieu. Tout fut par Lui et sans Lui, rien ne fut ». Dieu a donc tout créé, y compris la Vierge Marie : elle n’était pas là avant Dieu.
Néanmoins, même si Marie fut créée par Dieu, on peut quand même dire qu’elle est mère de Dieu… pourquoi ?
Tout simplement parce qu’elle a mis au monde Jésus. Or Jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Marie est donc mère de Jésus qui est Dieu, donc conséquence logique : Marie est mère de Dieu.
D’ailleurs, la Parole de Dieu et le Catéchisme de l’Eglise Catholique confirment cela :
- En effet, de nombreuses fois, elle est appelée dans les Évangiles : « La mère de Jésus ». On pense également à la scène de la Visitation, avant même la naissance de Jésus, où Élisabeth, lorsqu\'elle voit Marie, s\'écrie de manière prophétique : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » C’est bel et bien l’Esprit Saint qui proclame, par la bouche d’Elisabeth, que Marie est mère du Seigneur, mère de Dieu.
- Le Catéchisme, à son tour, déclare que l’enfant conçu du Saint Esprit dans le sein de Marie et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité, je cite : « L\'Eglise confesse donc que Marie est vraiment Mère de Dieu. »
En résumé : Marie est donc fille de Dieu parce que Dieu est son Créateur, son Père. Mais inversement, elle est aussi mère de Dieu parce qu’elle est la mère de Jésus qui est Dieu.
Bonne journée !
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Question réponse Open Bible Marie Mère de Dieu-1.mp3",image:"http://en.abouna.org/ar/sites/default/files/imagecache/image-670x369/company/image/mary_queen_of_the_angels.jpg",ressources:"- Jean 1, 1-3 : " AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. "
- Luc 1, 43 : " D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? "
- Catéchisme de l'Eglise Catholique:
495 : Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).
",category:t,category_short:n,subcategory:r,slug:"Marie-est-elle-la-mere-de-Dieu",titre_simple:F,titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"78",question:'Jésus traite une femme de " petit chien " ??',reponse:'Bonjour à tous,
Dans les Évangiles selon saints Matthieu et Marc, nous est relatée une petite histoire au sujet d\'une femme syro-phénicienne qui vient supplier Jésus de délivrer sa fille possédée par le démon. Jésus lui fera cette réponse très étonnante : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Pourquoi Jésus lui dit-Il cela ? Est-Il en train de l’insulter ou de l’humilier devant tout le monde ?
Bien sûr que non, frères et sœurs, vous connaissez combien Jésus est bon, c’est impossible ! Jésus est venu, au contraire, pour relever les hommes et les femmes et leur redonner la dignité. Alors, que signifie cette réponse de Jésus ? Quel mystère se cache derrière tout cela ?
Tout d\'abord, Jésus est toujours pédagogue : Il a quelque chose de profond à révéler à cette femme.
Le contexte est très simple : cette femme est syro-phénicienne, elle habite le territoire de Tyr et Sidon - c’est le Sud de l’actuel Liban. Elle est païenne : elle adorait donc des idoles et des démons. D’ailleurs, on en voit les conséquences : sa fille est possédée.
Lorsque Jésus lui dit qu’il n’est pas bon de jeter le pain des enfants aux petits chiens, il ne veut pas la rabaisser, il veut tout simplement lui montrer l’état de son âme. En effet, cette femme et sa famille sont comme tenus en laisse par le démon à cause de leur culte - comme un petit chien avec son maître - et Jésus veut la faire réagir. Il veut la libérer de cela car ce n\'est pas le tout de demander la délivrance de sa fille, il faut qu\'elle change de vie et cesse son culte à satan. Oui, à quoi bon délivrer la fille si la mère ré-invoque les démons qui se feront un malin plaisir de revenir ? Comment pourrait-elle avoir la Vie Éternelle, la délivrance, la guérison et continuer à suivre le démon ? Ce n\'est pas possible ! Comme dit l\'Ecriture : on ne peut pas manger à la fois à la table de Dieu et à la table du Diable. Il faut choisir. Donc le Seigneur veut l\'attirer vers le véritable culte : adorer l\'Unique Seigneur, l\'Unique Dieu.
Jésus ne veut pas la condamner. Il veut la faire passer de l’état de petit chien esclave de satan à l’état d’enfant bien-aimée de Dieu, libre, afin qu’elle aussi se rassasie du Pain à la table avec les autres. D\'ailleurs, les propos forts de Jésus vont faire réagir cette femme qui dira : " Les petits chiens peuvent se rassasier des miettes qui tombent de la table." Elle va, quelque part, faire une proclamation de foi : elle va désirer ardemment ce Pain, ce Pain qui tombe de la table.
Et quel est ce Pain ? Ce Pain, c\'est Jésus, Lui qui a dit : "Moi, je suis le pain de la vie." Donc vous voyez, cette femme ne va plus chercher simplement une délivrance, elle va quêter, elle va désirer, elle va rechercher ardemment Jésus Lui-même et donc se tourner vers le véritable Seigneur.
En conclusion, vous l\'avez compris, Jésus n’humilie pas cette femme mais au contraire, Il l’amène vers une conversion profonde, une proclamation de foi, afin que le salut entre chez elle et que le démon, lui, n’y vienne plus jamais ; afin qu’elle passe de l’état qu’elle s’était donnée de petit chien à celui que Dieu veut lui conférer d’être sa fille bien-aimée.
A très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Question réponse Open Bible Pourquoi Jésus traite une femme de petit chien-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Jesus%20compare%20t%20il%20une%20femme%20a%20un%20chien.jpg",ressources:'- Marc 7, 24-30 : " En partant de là, Jésus se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache. Mais il ne put rester inaperçu :\x3c!--StartFragment--\x3e une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle. "
- Matthieu 15, 21-28 : " Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.\x3c!--StartFragment--\x3e Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » \x3c!--EndFragment--\x3eMais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. "
\x3c!--EndFragment--\x3e
- 1 Corinthiens 10, 20-21 : " Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.\x3c!--StartFragment--\x3e Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons ; vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. "\x3c!--EndFragment--\x3e
\x3c!--EndFragment--\x3e\x3c!--EndFragment--\x3e- Jean 6, 33-35 : " « Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim...» "
Bonjour à tous,
Nous allons répondre à la question suivante : le Purgatoire existe-t-il réellement ?
Dans la Bible, Jésus nous parle clairement du Ciel et de l’Enfer : certains recevront en héritage le Royaume des Cieux, tandis que d’autres iront dans le « feu éternel ».
Cependant, l’Eglise catholique mentionne également l’existence du Purgatoire qu’elle définit comme un état de purification des âmes. Je m’explique : lorsqu’une âme meurt dans la grâce et l’amitié de Dieu mais n’est pas assez pure pour entrer telle quelle au Ciel - parce qu’elle est restée trop attachée aux choses d’ici-bas par exemple ou à certains péchés véniels - cette âme finira sa purification au Purgatoire afin de pouvoir obtenir la sainteté nécessaire pour entrer ensuite au Ciel. Une âme qui est au Purgatoire est donc sûre d’être sauvée mais rappelons que les souffrances au Purgatoire sont terribles parce qu’on regrette amèrement ses péchés en se rendant compte de tout le bien qu’on aurait pu faire sur terre si on avait écouté et suivi le Seigneur. On souffre aussi de ne pas pouvoir contempler Dieu.
Le mot « Purgatoire » ne figure pas dans la Bible donc on reproche souvent à l’Eglise catholique d’avoir inventé le Purgatoire. En fait, la Bible en parle : voici 4 passages-clés que je vous invite à aller lire, je vais vous donner les références.
Premier passage, dans 1 Corinthiens 3, versets 15-16 : « Lui-même sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Ici, il est question d’un passage à travers le feu qui permettrait à une âme qui désire Dieu mais dont la vie n’a pas été assez sainte d’être quand même sauvée. Quel est ce feu qui purifie et permet d’être sauvé ? Cela ne peut pas être le feu de l’Enfer car l’âme y est damnée pour l’éternité, elle ne sera jamais sauvée. Cela ne peut pas être non plus le Ciel parce qu’au Ciel on n’a plus besoin d’être sauvé, on l’est déjà. C’est donc par le feu du Purgatoire que l’âme sera parfaitement purifiée pour aller ensuite au Ciel pour toujours.
Voici maintenant un deuxième passage qui fait référence au Purgatoire comme le souligne le Catéchisme de l’Eglise Catholique. C’est dans Matthieu 12, 32 je cite : « Si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir. » Ce verset sous-entend donc que certains péchés peuvent être pardonnés en ce monde-ci (donc sur terre) mais que d’autres peuvent être pardonnés dans le monde à venir, c’est-à-dire après la mort... Donc cela veut dire que certaines âmes après la mort ont encore besoin d’être pardonnées. Elles ne sont donc pas encore prêtes à entrer au Ciel. Qu’en est-il de ces âmes ? Elles ne sont pas au Paradis où tout est déjà pardonné, ni en Enfer où il n’y plus de possibilité d’être pardonné. Elles sont donc au Purgatoire pour être purifiées de leurs péchés.
Un troisième passage maintenant dans Matthieu 5, versets 25-26 : « Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter qu’on ne te jette en prison. Tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. » Dans ce verset, on comprend que Jésus nous invite, sur le chemin de la vie, sur cette terre, à régler nos comptes avec les autres, à régler nos dettes, à demander pardon, etc, sinon nous risquons d’aller en prison. Dans ce passage, Jésus nous parle justement d’une personne qui est en prison. Mais si la personne est en prison, c’est donc qu’elle a commis des injustices, du mal, il s\'agit donc d\'une âme imparfaitement purifiée. Elle est ici pour réparer en quelque sorte le mal qu’elle a fait puisqu’elle ne l’a pas fait tant qu’elle était sur terre. De plus, on apprend dans ce passage que dans cette prison, la peine est temporaire puisqu’il est fait allusion à une sortie de prison. Cette prison ne peut pas être l’Enfer d’où l’on ne sort pas ; et bien sûr pas le Paradis non plus parce qu’au Ciel, on est clean, on n’a plus rien à réparer. C\'est donc le Purgatoire, un état temporaire où nous expions nos péchés et d’où l’on sort direction le Ciel quand on a tout réglé.
Un 4ème et dernier passage. C\'est dans le 2eme Livre des martyrs d\'Israël au chapitre 12, verset 46 : « Voilà pourquoi il fit ce sacrifice d’expiation, afin que les morts soient délivrés de leurs péchés. » Ici, il est question d’offrir des prières, des sacrifices, comme par exemple le saint sacrifice de la messe, pour les personnes défuntes. Or, à quoi servent ces prières si les âmes sont déjà au Ciel ou en Enfer, puisqu’au Ciel, elles n’ont pas besoin d’être délivrées de leurs péchés (elles n’ont plus de péchés) et en Enfer, elles ne peuvent plus être délivrées de leurs péchés ? Donc les personnes qui ont besoin de nos prières ne sont ni au Ciel, ni en Enfer, mais au Purgatoire. L\'Eglise, comme le rappelle ce passage, a ce beau rôle de prier pour les âmes du Purgatoire afin de soulager leurs peines et qu’elles entrent vite dans le Paradis.
En conclusion, chers frères et sœurs, le Purgatoire est bien une réalité, cela doit nous inciter très fortement à désirer la sainteté, à mener une vie conforme aux commandements d’amour de Jésus pour éviter le Purgatoire et éviter toutes ces souffrances avant d’aller au Ciel.
Bonne journée et à bientôt sur Open Bible.
- Matthieu 18, 34 : " Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. "\x3c!--EndFragment--\x3e
- Matthieu 25, 46 : " Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. "
- Catéchisme de l’Eglise Catholique 1030 : Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel.
- 1 Corinthiens 3, 13-15 : " L’ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière. En effet, le jour du jugement le manifestera, car cette révélation se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun. Si quelqu’un a construit un ouvrage qui résiste, il recevra un salaire ; si l’ouvrage est entièrement brûlé, il en subira le préjudice. Lui-même sera sauvé, mais comme au travers du feu. "
- Matthieu 12, 32 : " Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir. "
- Matthieu 5, 25-26 : " Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. "
- 2ème livre des martyres d’Israël 12, 46 : " Voilà pourquoi il fit ce sacrifice d’expiation, afin que les morts soient délivrés de leurs péchés. "
Bonjour à tous !
Je vous propose de nous pencher sur la question suivante : la culpabilité vient-elle de Dieu ?
Et bien non ! Alors, il est important de rappeler la différence entre culpabilité et contrition !!
Tout d’abord, la culpabilité, eh bien c’est le fait de se sentir coupable, c’est ressentir un sentiment de faute, qu’il soit réel ou imaginaire. Elle produit une tristesse, comme dit l’Ecriture une tristesse selon la chair qui, conduit à la mort ! Elle ne vient donc pas de Dieu puisque c’est l’homme lui-même qui se juge coupable et se morfond ! On devient alors comme paralysé spirituellement !
Souvenez-vous, c’est comme la femme de Lot qui, en fuyant la ville de Gomorre et ses nombreux péchés, n’a pas réussi à obéir à l’ange qui lui demandait de ne pas se retourner. Elle s’est retournée et elle est devenue statue de sel, c’est-à-dire qu’elle est restée figée en gardant les yeux fixés sur le passé et non sur l’avenir !! Eh bien de la même manière, la culpabilité nous ramène dans le passé, nous empêche d’avancer et nous détruit !
Venons-en à la contrition ! La contrition, quant à elle, est un sain remord, il s’agit d’une tristesse vécue selon Dieu et qui a pour but de susciter en l’homme le repentir, c'est-à-dire qu’il prenne conscience de son péché puis se tourne vers Dieu pour en recevoir le pardon. La contrition amène donc cette fois-ci non vers la mort mais vers le repentir et le Salut ! Elle amène à rebondir, à aller plus loin : on regrette le mal qu’on a fait, puis on espère que, par la grâce de Dieu, on fera mieux la prochaine fois ! La contrition est pleine d’espérance !! Elle nous fait nous tourner vers Jésus et non pas vers nous-même comme pour la culpabilité.
Voyons l’exemple de Judas et Pierre : tous les deux ont péché. Judas en a éprouvé de la culpabilité, il s’est tourné vers lui-même, et donc n’a pas trouvé d’issue et ça l’a entraîné vers la mort et le suicide. Pierre quant à lui après avoir péché, il a eu une sainte contrition, il a pleuré amèrement son péché mais il s’est tourné non vers lui-même mais vers Jésus, il s’est appuyé sur sa Miséricorde et ainsi il s’est humblement relevé. Et d’ailleurs il est devenu un grand saint !
Et aujourd’hui, chers frères et sœurs, dans notre quotidien, ce qui est important : dès que je fais quelque chose qui n’est pas juste, ça ne sert à rien de s’en culpabiliser, par contre il est important d’en avoir une sainte contrition : prendre conscience de notre faute, demander pardon à Dieu de tout son cœur et ensuite faire un petit tour au confessionnal pour le déposer en confession. Puis rebondir dans la confiance pour ne plus refaire la même erreur. Oui, demandons aujourd’hui cette grâce au Seigneur !
En conclusion, la culpabilité ne vient pas de Dieu, elle nous enferme dans le désespoir tandis que la contrition, elle, vient de Dieu et nous amène à une sincère conversion.
A bientôt sur Open Bible !
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Audio Lucie_Culpabilité-1.mp3",image:"https://www.infochretienne.com/wp-content/uploads/2018/08/carte-article-5-1200x600.jpg",ressources:'- 1 Corinthiens 4, 3 : " D’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. "\x3c!--EndFragment--\x3e
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- \x3c!--[endif]--\x3e2 Corinthiens 7, 10 : " Car une tristesse vécue selon Dieu produit un repentir qui mène au salut, sans causer de regrets, tandis que la tristesse selon le monde produit la mort. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Genèse 19, 17 : " Une fois sortis, ils dirent : « Sauve-toi si tu tiens à la vie ! Ne regarde pas en arrière, ne t’arrête nulle part dans cette région, sauve-toi dans la montagne, si tu ne veux pas périr ! "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- \x3c!--[endif]--\x3eGenèse 19, 26 : " Or, la femme de Loth avait regardé en arrière, et elle était devenue une colonne de sel. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- \x3c!--[endif]--\x3eMatthieu 26, 75 : " Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Matthieu 27, 3-5 : " Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. » "
',category:s,category_short:s,subcategory:u,slug:"la-culpabilité-vient-elle-de-Dieu",titre_simple:Q,titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"86",question:"Pâques c'est quoi ?",reponse:'Bonjour à tous,
Nous allons tâcher de répondre à ces questions : qu’est-ce que Pâques ? D’où cela vient-il et qu’est-ce que cela veut dire ?
Tout d’abord, il faut savoir que Pâques vient de l’hébreu " Pessah " qui signifie " Passage ". La première fois que ce mot est utilisé, c’est dans l’Ancien Testament, du temps de Moïse, environ entre 1 500 et 1 300 avant J-C. Dieu demande alors au peuple hébreu de célébrer la fête de la Pâque - écrite au singulier. Pour commémorer quoi ? La libération du peuple hébreu du pays d’Égypte où ils étaient esclaves. La Pâque commémore ce passage. Donc souvenez-vous, Pâque = Passage, ce passage, en fait, de l’état d’esclaves à l’état d’hommes libres est bien visible, d’ailleurs, lorsque Dieu va leur frayer un passage dans la Mer Rouge que tout le peuple hébreu traversera à pieds secs.
Cet événement historique est annonciateur du Christ Lui-même. Comment ? Regardez : comme pour le peuple hébreu, le Christ, Lui, nous libère de l’esclavage, mais cette fois, du péché. Le Christ nous a ouvert un passage de la Mort à la Vie, afin d’entraîner à sa suite tous ceux qui croiront en Lui. Comme Moïse a entraîné à sa suite tout le peuple hébreu - ils ont traversé la Mer Rouge à pieds secs - nous, à la suite du Christ, nous traversons la Mort vers la Vie Éternelle, vers le Paradis que le Christ nous a ouvert. C\'est une bonne nouvelle ! C\'est pour cela que la fête de Pâques chez les chrétiens est écrite au pluriel : il y a un “s”. On fête les Pâques. Pourquoi ? Parce que nous célébrons la Mort mais aussi la Résurrection du Christ. Voilà, nous voyons donc comment Jésus accomplit les Écritures. Comme c\'est beau !
Regardez encore un petit exemple. Comment était célébrée la Pâque juive du temps de Moïse ? Nous voyons que Dieu avait demandé de prendre un agneau sans défaut et de l’immoler, de mettre son sang sur les linteaux des maisons pour que ces maisons soient protégées de l’Exterminateur qui allait venir pour tuer tous les premiers-nés égyptiens. C’était le dixième fléau que Dieu envoyait sur le pays d’Égypte. Pourquoi ? Pour que Pharaon laisse enfin partir le peuple juif asservi. Vous vous dites : « Mais pourquoi une sentence si dure contre Pharaon ? » C’est un retour de bâton parce que Pharaon lui-même avait fait la même chose quelques années plus tôt contre le peuple hébreu : il avait décidé de tuer tous les premiers-nés juifs ; et donc c\'est la Justice de Dieu qui vient, comme cela, tomber sur Pharaon parce que Pharaon se rebelle, Pharaon s\'endurcit contre Dieu.
Dieu n\'est pas que Justice, Il est également Miséricorde et c\'est ce sang - le sang de ces agneaux - qui, quelque part, ici, manifeste cette Miséricorde puisque le sang de ces agneaux éloigne le fléau et ne permet pas au fléau d\'entrer dans les maisons pour y apporter la mort. Je crois que vous avez compris, frères et sœurs, que cela annonçait déjà le Sang de l\'Agneau véritable, le Sang de Jésus : le sang de ces agneaux que Dieu avait demandé du temps de Moïse annonçait, quelque part, déjà, le Sang du Christ qui, lui, a été répandu sur nous pour nous protéger de la Mort, de l\'Exterminateur en fait ; Lui qui a été immolé pour nos péchés, pour nous sauver car, ne n\'oublions pas, le salaire du péché, c’est la mort. Voilà ce que nous dit l’Écriture. Voilà ce que nous dit la Justice de Dieu. Mais grâce soit à Dieu, Jésus a pris sur Lui nos péchés et nous délivre donc de la mort. C\'est Lui le véritable Agneau de Dieu.
Vous savez, ce qui est juste énorme, c\'est que Jésus a été crucifié - entre guillemets, il a été « immolé » - dans la période où les Juifs fêtaient la Pâque : Il est donc vraiment l’accomplissement de la Pâque juive. Quand on comprend cela, on comprend que Jésus est vraiment venu accomplir les Écritures ; c’est Lui l’Agneau de Dieu qui est venu payer le prix de nos fautes en offrant sa Vie, en versant son Sang, mais Il est ressuscité des morts et c’est ce que nous fêtons à Pâques.
Avant de terminer, petite parenthèse : pourquoi l’œuf de Pâques ? D’où cela vient-il ? Cela vient des chrétiens d’Orient qui ont adopté l’œuf comme symbole religieux. Vous voyez une coquille d’œuf qui est ouverte ? Cela ressemble et représente le tombeau ouvert et vide.
J’espère que cela vous a éclairés. Joyeuses Pâques à tous, quand ce sera le moment, bien sûr !
Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle réponse sur Open Bible.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Question réponse Open Bible pâques en profondeur-1.mp3",image:"https://cdn.open-bible.fr/images/Paques%20c%20est%20quoi.jpg",ressources:'- 1 Corinthiens 5, 7 : " Notre agneau pascal a été immolé : c\'est le Christ. "
- Exode 12, 4-5 ; 8 : " Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle […] On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. "
- Exode 12, 11-13 : " Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. "
- Exode 12, 21-23 : " Moïse convoqua tous les anciens d’Israël et leur dit : « Prenez un agneau par clan et immolez-le pour la Pâque. Puis vous prendrez un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang que vous aurez recueilli dans un récipient, et vous étendrez le sang sur le linteau et les deux montants de la porte. Que nul d’entre vous ne sorte de sa maison avant le matin. Ainsi, lorsque le Seigneur traversera l’Égypte pour la frapper, et qu’il verra le sang sur le linteau et les deux montants, il passera cette maison sans permettre à l’Exterminateur d’y entrer pour la frapper. "
- Jean 1, 29 : " Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde… "
- Romains 6, 23 : " Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. "
\x3c!--EndFragment--\x3e- Jean 5, 24 : " Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. "
\x3c!--StartFragment--\x3e- Jean 19, 13-15 : " En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » "
',category:o,category_short:o,subcategory:c,slug:"qu-est-ce-que-la-Paques",titre_simple:"Pâques, c'est quoi ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"87",question:"Pourquoi Marie est ta mère ? Qu'en dit la Bible...",reponse:"Pourquoi Marie est ta mère ?
Revenons au moment de la crucifixion : du haut de la Croix, Jésus dit à Marie, sa mère : « Femme, voici ton fils » ; puis au disciple Jean : « Voici ta mère ».
Jésus est ici à bout de souffle, les quelques paroles qu'Il prononce sont évidemment à prendre très au sérieux. Jésus ne parle pas pour ne rien dire. Puis, plus on lit les Écritures et plus on voit que les Paroles de Jésus sont d'une grande profondeur, il faut toujours en chercher le sens.
Ainsi, si Jésus s'offre sur la Croix pour le salut du monde, il est certain que ses paroles s'adressent au monde entier... et à toi personnellement. A travers Jean, c'est aussi à toi que Jésus dit : « Voici ta mère » ! Il ne dit pas : « Voici ma mère », Il te dit : « Voici ta mère ». Jean n'était pas son fils de sang mais Jésus lui donne quand même Marie pour Mère. De même pour nous, nous ne sommes pas non plus ses enfants de sang, mais Jésus nous la donne pour maman.
D'ailleurs, même dans l'Ancien Testament, il a été annoncé par le psalmiste que Marie serait la mère de tous les hommes. En effet, dans le Psaume 44 qui annonce Marie, il est dit : « Ecoute ma fille, regarde et tends l'oreille [...] A la place de tes pères se lèveront tes fils. » Qu'est-ce-que cela veut dire ? Cela veut dire qu'Adam et tous les patriarches qui sont les ancêtres de Marie, c'est-à-dire ses pères, deviennent ses fils spirituellement depuis que Marie, au pied de la Croix, est devenue la mère de tous les hommes. À la place de tes pères te viendront des fils. Les pères de Marie, les patriarches, sont devenus ses fils au pied de la croix, Marie est donc la mère de tous les hommes.
C'est logique ! Si c'est la mère du Sauveur, c'est normal qu'elle soit aussi la mère des sauvés. Si elle est la mère du Christ, qui est la tête de l'Eglise, il est normal qu'elle soit la mère de tous les membres de l’Église.
Ne doutons plus et ne nous privons plus de ce don merveilleux qu'est Marie. Faisons comme Jean : il est écrit qu'à partir de cette heure-là, le disciple l'a prise chez lui. Nous aussi, prenons-la chez nous sans tarder car c'est Dieu Lui-même, Jésus Lui-même, qui nous la donne pour maman. Oui, voici ta mère !
A bientôt sur Open Bible.
- Jean 19, 26-27 : " Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. "
- Psaume 44, 11 et 17 : " Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ! (…) A la place de tes pères se lèveront tes fils. "
",category:t,category_short:n,subcategory:r,slug:"Marie-est-elle-ta-mere",titre_simple:"Marie est-elle ta mère ?",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"92",question:"Est-ce qu'avoir une statue ou une image à la maison fait de nous des idolâtres ?",reponse:'Bonjour à tous,
Certains parmi vous se sont demandés si l\'on pouvait avoir des statues ou images à la maison ou si c’était être idolâtres.
Tout dépend de ce que vous avez chez vous. Si vous mettez chez vous des représentations de divinités étrangères : bouddha, divinités égyptiennes, romaines, que sais-je, et que vous les vénérez ou même croyez en une quelconque influence sur votre vie, alors oui, c’est de l’idolâtrie. L’Ancien Testament nous le rappelle très bien : « Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu. »
Si, maintenant, vous avez chez vous ce genre de représentions pour décorer, comme un souvenir, ce n’est pas non plus anodin. Pourquoi ? Certains objets d’autres religions peuvent parfois être infestés par des démons - les prêtres exorcistes en savent quelque chose. Par ailleurs, mettre cela chez soi, dans sa maison, porte à confusion sur notre foi pour tous ceux qui entreront ; comme nous le dit l’Ecriture : « Vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. »
Concernant les représentations de Jésus, les choses sont bien différentes. En effet, si Dieu a demandé, dans l’Ancien Testament, de ne pas le représenter, nous pouvons dire que depuis que Jésus s’est incarné sur terre, le visage même de Dieu s’est manifesté au monde. Ainsi, il est devenu possible de représenter Jésus et la Tradition de l’Eglise en garde mémoire, notamment à travers les icônes.
Cependant, rappelons que les icônes ou les images de Jésus sont un support à la prière, un moyen pour prier et non une fin. Ce n’est pas l’image en elle-même que nous adorons mais nous adorons le vrai Dieu et l’unique Seigneur en Esprit et en vérité.
Par ailleurs, les saints ou leurs représentations ne donnent pas lieu à une adoration car nous n’adorons que Dieu. Les saints sont nos amis, au Ciel, qui prient pour nous. Il est donc tout à fait possible d’en garder une représentation en mémorial, de l’honorer et d’en faire un instrument de prière.
Pour conclure, nous pouvons avoir des représentations du Seigneur, de la Vierge Marie ou des saints à la maison. Cependant, il faut en garder un bon usage ; nous n’adorons pas des objets faits de mains d’hommes, nous n’adorons que Dieu seul. Nous pouvons néanmoins vénérer ces objets, c’est-à-dire qu’ils peuvent devenir des instruments pour prier et nous aider à rendre plus concrètes des réalités spirituelles qui nous dépassent.
Je vous dis à bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/2018/Est-ce-qu'avoir une statue ou une image à la maison fait de nous des idolâtres-1.mp3",image:"https://africa.la-croix.com/wp-content/uploads/2016/06/lima.jpg",ressources:"- Romains 1, 23 : « Ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. »
- Exode 34, 14 : « Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu. »
- 1 Corinthiens 10, 21 : « Vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. »
- Catéchisme de l’Église Catholique n° 2132 : « Quiconque vénère une image, vénère en elle l'image qui y est dépeinte. L'honneur rendu aux saintes images est une "vénération respectueuse", non une adoration qui ne convient qu'à Dieu seul. »
Bonjour à tous,
Nous allons voir ensemble la question suivante : quelle est l'origine du mal ? D'où vient le mal en ce monde ?
Rassurez-vous, le mal ne vient pas de Dieu, le mal et l’injustice n'ont pas été créés ni voulus par Dieu. Il est important de rappeler qu'à l'origine, Dieu a créé un monde bon et juste en toutes choses et dans son amour, Il a créé les anges et les hommes bons mais aussi libres car en effet, il n'y a pas de réel amour sans liberté. On ne peut pas forcer quelqu'un à aimer.
Or certains anges, dans leur liberté, ont refusé Dieu, Lui la source de l'Amour. Ils sont donc devenus mauvais, c'est ainsi que le mal est apparu. Ces esprits mauvais ont ensuite tenté Ève et Adam, les premiers parents, qui se sont alors détournés de Dieu, par leur désobéissance. A ce moment-là, le péché, l'injustice, la souffrance et la mort sont entrés dans le monde des hommes, la nature même en a été modifié et tout cela à cause de l'homme lui-même. Voilà pourquoi aujourd'hui, il y a tant d'inégalités et de mal. Dieu n'en est pas l'auteur, c'est l'homme qui, en se détournant de Dieu, a récolté cela.
Cependant notre Dieu est si bon que malgré cet éloignement de l'homme, Il continue de lui donner la possibilité de revenir à Lui et de faire le bien. Dieu veut renouer les ponts. Comment ? Dieu a laissé à chaque homme, dans son cœur " une loi naturelle " qui est la connaissance du bien et du mal, pour lui permettre, dans sa liberté, de faire le bien et de trouver Dieu. En effet, Dieu a fait en sorte que chaque homme se pose la question de l'existence de Dieu et puisse le trouver, notamment face à la Création. Il a aussi décidé d'envoyer des prophètes, dans l’Ancien Testament, pour parler en son Nom et appeler à la conversion. Malheureusement, l'homme ne se convertissait toujours pas. Il est alors descendu Lui-même, en son Fils Jésus, pour se révéler aux hommes et leur donner un chemin possible de réconciliation avec Lui. Ce chemin, c'est Jésus Lui-même, Lui qui a pris sur Lui nos péchés pour nous rendre libres, Lui qui est mort par Amour pour nous, que dis-je ? Lui qui a vaincu la mort et qui est ressuscité et vivant à jamais !
Les hommes, malheureusement, continuent encore aujourd’hui, de rejeter librement Jésus. En effet, « la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Trop souvent, les hommes préfèrent suivre leurs penchants mauvais et les inspirations du diable. D'où un mal qui persiste encore dans nos familles, dans le monde, avec les inégalités sociales, les guerres, etc. Qu'est-ce que Dieu pouvait donner de plus, pour faire changer le monde, que son propre Fils ?
Ainsi, en guise de conclusion : Dieu n'est pas à l'origine du mal et des inégalités, Il ne les désire pas, c'est le choix libre de l'humanité tentée par le diable, alors, prions, sans perdre espérance, car le Christ est vainqueur ; et soyons partout les témoins de son Amour afin que beaucoup puissent Le rencontrer et choisir la Lumière de la Vie !
A bientôt sur Open Bible.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Mal2-1.mp3",image:"https://www1.cbn.com/sites/default/files/styles/image_xl_640x480/public/woman_apple_si.jpg?itok=bLPsRm62",ressources:"- Apocalypse 12, 7-10 : " Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu."
- Genèse 3, 1-7 : Histoire de la désobéissance d'Adam et Eve
- Catéchisme de l'Eglise Catholique:
Le péché originel – une vérité essentielle de la foi
390 Le récit de la chute (Gn 3) utilise un langage imagé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l’histoire de l’homme (cf. GS 13, § 1). La Révélation nous donne la certitude de foi que toute l’histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents (cf. Cc. Trente : DS 1513 ; Pie XII : DS 3897 ; Paul VI, discours 11 juillet 1966).
La chute des anges
391 Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu (cf. Gn 3, 4-5) qui, par envie, les fait tomber dans la mort (cf. Sg 2, 24). L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable (cf. Jn 8, 44 ; Ap 12, 9). L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. " Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais " (Cc. Latran IV en 1215 : DS 800).
392 L’Écriture parle d’un péché de ces anges (cf. 2 P 2, 4). Cette " chute " consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : " Vous deviendrez comme Dieu " (Gn 3, 5). Le diable est " pécheur dès l’origine " (1 Jn 3, 8), " père du mensonge " (Jn 8, 44).
394 L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle " l’homicide dès l’origine " (Jn 8, 44), et qui a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (cf. Mt 4, 1-11). " C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu " (1 Jn 3, 8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.
397 L’homme, tenté par le diable, a laissé mourir dans son cœur la confiance envers son créateur (cf. Gn 3, 1-11) et, en abusant de sa liberté, a désobéi au commandement de Dieu. C’est en cela qu’a consisté le premier péché de l’homme (cf. Rm 5, 19). Tout péché, par la suite, sera une désobéissance à Dieu et un manque de confiance en sa bonté.
399 L’Écriture montre les conséquences dramatiques de cette première désobéissance. Adam et Eve perdent immédiatement la grâce de la sainteté originelle (cf. Rm 3, 23). Ils ont peur de ce Dieu (cf. Gn 3, 9-10) dont ils ont conçu une fausse image, celle d’un Dieu jaloux de ses prérogatives (cf. Gn 3, 5).
400 L’harmonie dans laquelle ils étaient, établie grâce à la justice originelle, est détruite ; la maîtrise des facultés spirituelles de l’âme sur le corps est brisée (cf. Gn 3, 7) ; l’union de l’homme et de la femme est soumise à des tensions (cf. Gn 3, 11-13) ; leurs rapports seront marqués par la convoitise et la domination (cf. Gn 3, 16). L’harmonie avec la création est rompue : la création visible est devenue pour l’homme étrangère et hostile (cf. Gn 3, 17. 19). A cause de l’homme, la création est soumise " à la servitude de la corruption " (Rm 8, 20). Enfin, la conséquence explicitement annoncée pour le cas de la désobéissance (cf. Gn 2, 17) se réalisera : l’homme " retournera à la poussière de laquelle il est formé " (Gn 3, 19). La mort fait son entrée dans l’histoire de l’humanité (cf. Rm 5, 12).
402 Tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam. S. Paul l’affirme : " Par la désobéissance d’un seul homme, la multitude (c’est-à-dire tous les hommes) a été constituée pécheresse " (Rm 5, 19) : " De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché... " (Rm 5, 12). A l’universalité du péché et de la mort l’apôtre oppose l’universalité du salut dans le Christ : " Comme la faute d’un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l’œuvre de justice d’un seul (celle du Christ) procure à tous une justification qui donne la vie " (Rm 5, 18).
403 A la suite de S. Paul l’Église a toujours enseigné que l’immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le péché d’Adam et le fait qu’il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est " mort de l’âme " (cf. Cc. Trente : DS 1512). En raison de cette certitude de foi, l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514).
405 Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente : DS 1513), le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appelée " concupiscence "). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel.
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, nous allons répondre à la question : faut-il baptiser les enfants ?
C'est vrai que, parfois, on entend : « Moi, je ne baptise pas mon enfant, comme ça c'est lui qui décidera plus tard. ». C'est sûr que cela part d'un bon sentiment, mais lorsqu'on sait l'ampleur de la grâce reçue au baptême et ce que cela apporte aux enfants, on comprend qu'il est très important de les baptiser. Je vous propose que nous regardions ensemble de plus près ce que disent les Écritures et l'histoire de l’Église à ce sujet.
Première chose, il faut savoir que le baptême n'est pas une invention des hommes, c'est Jésus Lui-même qui l'a institué comme une étape nécessaire au salut de tous ceux qui entendront parler de l’Évangile et qui, bien sûr, auront la possibilité de demander le baptême. En effet, Jésus a dit : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Ainsi, le baptême n'enlève pas la liberté aux enfants, comme certains peuvent le penser, mais au contraire, cela leur donne accès à la vraie liberté et à la possibilité de vivre ou non de ce qu'ils ont reçu.
Qu'est-ce qui se passe au baptême exactement pour que cela soit nécessaire ? Si on s'en réfère à ce que dit la Bible, lors du baptême, nous sommes plongés dans la Mort et la Résurrection du Christ (Romains 6, 3-6) et ainsi unis à Jésus, nous devenons membres de son Corps (1 Corinthiens 12, 13). C'est à ce titre là que nous devenons enfants de Dieu (Jean 1, 12-13). Le Saint Esprit vient alors habiter en nous (Actes 2, 38) et nous devenons le Temple de Dieu (1 Corinthiens 6, 19-20). Ce n'est pas tout. Puisque nous sommes un avec le Christ, nous sommes aussi lavés de tous nos péchés (Actes 2, 38) y compris du péché originel. (Romains 5, 17). Vous l'avez donc compris, priver un enfant de baptême, c'est finalement le laisser grandir avec le péché originel, l'empêcher d'être enfant de Dieu et c'est l'empêcher de faire demeurer en lui l'Esprit Saint pour guider sa vie. Ce serait dommage.
Maintenant, certains se diront peut-être : « Oui, mais les enfants ne comprennent pas leur foi, ils ne peuvent pas adhérer pleinement à l’Évangile ». Que penser alors des personnes handicapées mentales qui n'arriveraient pas à comprendre la foi, elles n'auraient pas le droit, à ce titre, de recevoir le baptême ? C'est là où on voit que le baptême dépasse largement le cadre de la raison et que c'est un don de Dieu. Ainsi, les enfants ne doivent pas être discrédités par leur jeune âge. Jésus Lui-même n'a cessé de les présenter comme modèles spirituels, lui qui a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants, ne les empêchez pas ! » et quel meilleur moyen d'amener les enfants à Jésus si ce n'est par le baptême qui les rend membres de son Corps ! Concernant la maturité de leur foi, l’Église y a pensé en proposant tout un parcours après le baptême.
La question que vous vous posez certainement maintenant, c'est : « Est-ce qu'il y a des passages bibliques qui nous montrent des baptêmes d'enfants ? » Il y a bien, en effet, des références de familles entières baptisées, des maisons entières, ce qui signifie à la fois adultes, enfants et esclaves. Comme par exemple : Corneille et toute sa maison, Lydie et sa famille, Stephanas et sa maison, le geôlier et tous les siens. Certaines phrases bibliques nous montrent aussi que le baptême est bien pour tous, par exemple Paul nous dit que « Dieu veut que TOUS les hommes soient sauvés ». Il a dit seulement une catégorie ? Non : tous les hommes. Jésus Lui-même a dit à ses disciples : « Allez ! De TOUTES les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit... » Jésus demande donc de baptiser les nations entières, c'est-à-dire la société dans son ensemble, quels que soient l'âge, le sexe, la condition sociale et intellectuelle et cela est très important car Dieu n'exclut personne.
Enfin, il est bon aussi de se référer à l'histoire de l’Église, pour voir comment vivaient les premiers chrétiens. Nous voyons que le baptême des enfants a été vivement recommandé par l’Église dès les premiers siècles. Nous en trouvons des écrits chez Origène et saint Irénée (IIème siècle), saint Cyprien (IIIème siècle), saint Augustin, le pape Sirice (IVème siècle) et tant d'autres théologiens et Docteurs de l’Église. Nous savons aussi que le plus ancien rituel connu décrit en 215 déclare la chose suivante : « On baptisera en premier lieu les enfants. Tous ceux qui peuvent parler pour eux-mêmes parleront ; quant à ceux qui ne le peuvent pas, leurs parents parleront pour eux ou quelqu'un de leur famille. » Ensuite, il y a le concile de Carthage en 418 qui a condamné « ceux qui nient qu'on doive baptiser les petits enfants récemment sortis du sein maternel ».
Pour conclure, vous l'avez compris, la Bible et l'histoire de l’Église nous montrent que le baptême des enfants est primordial. Par le baptême, ils sont libérés du péché originel, ils deviennent enfants de Dieu et le Saint-Esprit habite en eux pour les guider. Le baptême, c'est bien le plus beau cadeau que des parents puissent faire à leur enfant. Ainsi, si dans votre entourage, des enfants ne sont pas encore baptisés, n'hésitez pas à en parler à leurs parents en expliquant toutes les grâces reçues lors du baptême.
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Marthe%20s27q1-1.mp3",image:"https://ec.cef.fr/wp-content/uploads/sites/2/cache/2014/05/ciric_127949/796303997.jpg",ressources:'- 1 Corinthiens 12, 13 : " C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. "
- Actes 11, 16 : " Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés. "
- Jean 1, 12-13 : " Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. "
- Actes 2, 38 : " Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. "
- 1 Corinthiens 6, 19-20 : " Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps. "
- Romains 5, 17 : " Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. "
- Matthieu 19, 14 : " Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » "
- Actes des apôtres 11, 14 : " Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. "
- Acte des Apôtres 16, 15 : " Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison. "
- 1 Corinthiens 1, 16 : " En fait, j’ai aussi baptisé Stéphanas et les gens de sa maison. "
\x3c!--StartFragment--\x3e- Actes 16, 33 : " À l’heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies. Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens. "
- 1 Timothée 2, 4 : " Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. "
- Matthieu 28, 19 : " Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit... "
- Hippolyte de Rome, La Tradition Apostolique, en 215 : " On baptisera en premier lieu les enfants. Tous ceux qui peuvent parler pour eux-mêmes parleront ; quant à ceux qui ne le peuvent pas, leurs parents parleront pour eux ou quelqu\'un de leur famille. "
- Concile de Carthage en 418 : Condamnation de " Ceux qui nient qu\'on doivent baptiser les petits enfants récemment sortis du sein maternel. "
- Congrégation pour la doctrine de la foi : Instruction pour le baptême des enfants : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19801020_pastoralis_actio_fr.html
- Catéchisme de l\'Eglise catholique :
1250 Naissant avec une nature humaine déchue et entachée par le péché originel, les enfants eux aussi ont besoin de la nouvelle naissance dans le Baptême (cf. DS 1514) afin d’être libérés du pouvoir des ténèbres et d’être transférés dans le domaine de la liberté des enfants de Dieu (cf. Col 1, 12-14), à laquelle tous les hommes sont appelés. La pure gratuité de la grâce du salut est particulièrement manifeste dans le Baptême des enfants. L’Église et les parents priveraient dès lors l’enfant de la grâce inestimable de devenir enfant de Dieu s’ils ne lui conféraient le Baptême peu après la naissance (cf. ⇒ CIC, can. 867; CCEO, can. 681 ; 686, 1). 1251 Les parents chrétiens reconnaîtront que cette pratique correspond aussi à leur rôle de nourricier de la vie que Dieu leur a confiés (cf. LG 11 ; 41 ; GS 48 ; ⇒ CIC, can. 868).
1252 La pratique de baptiser les petits enfants est une tradition immémoriale de l’Église. Elle est attestée explicitement depuis le deuxième siècle. Il est cependant bien possible que, dès le début de la prédication apostolique, lorsque des " maisons " entières ont reçu le Baptême (cf. Ac 16, 15. 33 ; 18, 8 ; 1 Co 1, 16), on ait aussi baptisé les enfants (cf. CDF, instr. " Pastoralis actio ").
1257 Le Seigneur lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut (cf. Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (cf. Mt 28, 20) (cf. DS 1618 ; LG 14 ; AG 5). Le Baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement (cf. Mc 16, 16). L’Église ne connaît pas d’autre moyen que le baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle ; c’est pourquoi elle se garde de négliger la mission qu’elle a reçu du Seigneur de faire " renaître de l’eau et de l’Esprit " tous ceux qui peuvent être baptisés. Dieu a lié le salut au sacrement du Baptême, mais il n’est pas lui-même lié à ses sacrements.
1261 Quant aux enfants morts sans Baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1 Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire : " Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas " (Mc 10, 14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D’autant plus pressant est aussi l’appel de l’Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.
',category:o,category_short:o,subcategory:c,slug:"faut-il-baptiser-les-enfants",titre_simple:U,titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"160",question:"Pourquoi Zacharie est-il sanctionné par l'ange Gabriel et pas la Vierge Marie ?",reponse:'Bonjour à tous,
Aujourd\'hui, nous allons répondre à la question suivante : pourquoi Zacharie est-il sanctionné par l\'ange Gabriel et non la Vierge Marie ?
Rappelez-vous l’Évangile de Luc, au chapitre 1, où l\'ange Gabriel vient annoncer deux naissances miraculeuses : il annonce d\'abord la naissance du futur Jean-Baptiste à son père Zacharie alors que sa femme Élisabeth est stérile et, disons-le, âgée ; ensuite, il annonce la naissance du Messie tant attendu, Jésus, Fils de Dieu, à la Vierge Marie.
Face à ces deux annonces, il y a le même étonnement de la part de Zacharie et de Marie. L\'Ecriture nous dit qu\'ils sont tous les deux « bouleversés » et on les voit ensuite poser leurs questions à l\'ange Gabriel - ce qui se comprend ! C\'est alors que l\'ange Gabriel punit Zacharie en le rendant muet alors que la Vierge Marie, elle, n\'a rien.
Première réaction : " C\'est totalement injuste !" ; " Dieu fait des préférences ? " Pas du tout, voici l\'explication.
Quand on regarde les questions posées par Marie et Zacharie de plus près, même si elles ont l\'air de se ressembler, elles sont en fait tout à fait différentes et surtout, elles ne traduisent pas la même foi face aux événements.
D\'un côté, vous avez Zacharie qui ne croit pas à ce que dit l\'ange ; c\'est dit très clairement par Gabriel au verset 20 : " Tu n’as pas cru à mes paroles. " En effet, si on regarde la question de l\'ange, on voit que notre ami Zacharie demande un signe, une confirmation pour croire. Je cite : " Comment vais-je savoir que cela arrivera ? " En gros, il veut un signe parce que les simples paroles de l\'ange ne lui suffisent pas. Alors, le signe qui lui sera donné sera une réponse à son incrédulité : il va perdre l\'usage de la parole jusqu\'à la naissance de son fils Jean-Baptiste pour apprendre finalement à ne pas parler trop vite et à être à l\'écoute de Dieu.
Du côté de Marie, les choses sont tout à fait différentes. Marie, elle, a cru tout de suite aux paroles de l\'ange. C\'est ce que nous dit très clairement le verset 45 : " Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. " Si nous regardons les propos de Marie, nous voyons bien qu\'elle ne demande pas un signe pour croire, non, Marie demande simplement comment les choses se dérouleront. Je cite ses propos : " Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? " Ses propos, ici, ne sont pas une remise en cause des propos de l\'ange, comme tout à l\'heure avec Zacharie, mais bien une demande d\'éclaircissement sur la manière dont cela va se passer. C\'est logique, si Marie demande les modalités de cette conception divine, c\'est bien qu\'elle y croit pleinement !
En conclusion, nous voyons bien ici deux attitudes différentes face aux propos de l\'ange Gabriel : Zacharie n\'y croit pas, il objecte quelque part que c\'est impossible, que sa femme est trop âgée et qu\'il lui faut une confirmation, alors que Marie, elle, y croit tout de suite, elle demande plus d\'explications et adhère pleinement au projet de Dieu. Comme nous le montrent ses paroles pleines d\'humilité et de confiance : " Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. " C\'est pour cela que Zacharie, lui, restera muet quelques temps et pas Marie, la mère du Verbe.
Ainsi, soyons comme Marie, à l\'écoute du Seigneur, prêts à faire sa Volonté et croyant que rien n\'est impossible à Dieu.
A bientôt sur Open Bible.
- Évangile de Luc, chapitre 1
\x3c!--StartFragment--\x3e12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
\x3c!--StartFragment--\x3e18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
\x3c!--StartFragment--\x3e20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »
28-29: L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
\x3c!--StartFragment--\x3e34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
\x3c!--StartFragment--\x3e38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
\x3c!--StartFragment--\x3e45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
\x3c!--StartFragment--\x3e64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
',category:t,category_short:n,subcategory:r,slug:"pourquoi-zacharie-est-sanctionnee-et-pas-marie",titre_simple:"Zacharie sanctionné, mais pas Marie",titre_long:0,id_verset:e,id_verset_fin:e},{id:"171",question:Z,reponse:"Bonjour à tous,
Aujourd'hui, nous allons répondre à la question : peut-on prier Marie ?
Pas de suspens : oui, on peut prier Marie, mais bien sûr, quand on prie Marie, ce n'est pas elle la finalité de notre prière, c'est Dieu.
Prier Marie, c'est tout simplement lui demander de prier Dieu pour nous. C'est bien ce qu'on fait lorsqu'on prie le " Je vous Salue Marie " : « Priez pour nous pauvres pécheurs » : Marie intercède pour nous. Intercéder les uns pour les autres, prier les uns pour les autres, c'est très biblique. Souvenez-vous que l’Église, d'un seul cœur, a intercédé auprès de Dieu pour la libération de saint Pierre qui était en prison et il sera miraculeusement délivré. Puis saint Paul aussi demandera à maintes reprises qu'on intercède pour sa mission.
On peut se dire : « Ok, alors c'est bien de prier les uns pour les autres : moi j'intercède pour toi, toi pour moi ok, mais la Vierge Marie, aujourd'hui, elle n'est plus sur cette terre. Comment pourrait-elle intercéder pour nous ? » Frères et sœurs, la Parole de Dieu est claire. Ceux qui sont morts dans le Seigneur, comme la Vierge Marie, les saints, etc. sont vivants. Ils vivent auprès de Dieu et en Dieu. Comme dit Jésus : « Dieu n'est pas le Dieu des morts mais des vivants ». Nous savons tous que Marie est bien vivante, qu'elle est allée au Paradis auprès de Dieu et cela, la Bible même nous en donne l'assurance, regardez, c'est logique : l'Esprit Saint a dit par la bouche de Marie dans Luc, chapitre 1 : « Toutes les générations me diront bienheureuse », c'est-à-dire que 2 000 ans plus tard, aujourd'hui encore et pour toutes les générations, on peut dire de Marie qu'elle est bienheureuse, c'est-à-dire qu'elle est dans cette béatitude du Ciel, qu'elle est vivante, qu'elle voit Dieu face à face dans son Paradis. Si elle n'était pas allée tout droit au Ciel, toutes les générations ne pourraient pas la dire bienheureuse. Vous comprenez ?
Voilà pourquoi, pleins de cette assurance, nous pouvons demander à Marie d'intercéder pour nous. Si nous, pauvres pécheurs qui sommes vivants sur terre, nous pouvons intercéder les uns pour les autres, combien plus Marie, la Mère de Jésus qui contemple Dieu face à face, peut-elle intercéder pour nous. Cela, les premiers chrétiens le savaient, c'est pour cela que dès les premiers siècles, Marie était priée et dès 431, Marie était déjà invoquée et priée sous le nom de " Mère de Dieu ". N'hésitons plus à prier Marie, à lui demander son intercession puissante !
Regardez, la Parole de Dieu nous montre que le premier miracle que Jésus a opéré en faveur des hommes sur cette terre s'est fait par l'intercession de Marie : c'était pour les Noces de Cana. Aujourd'hui encore, Marie a toujours ce même soin pour nous et cette même puissance d'intercession, alors permettons-lui d'intercéder pour nous auprès de Jésus pour qu'Il nous comble de grâces, comme elle-même est comblée de grâces.
En conclusion, comme nous qui sommes chrétiens et bien vivants sur cette terre, nous pouvons intercéder les uns pour les autres au Nom de Jésus-Christ, combien plus Marie qui est bien vivante auprès de Dieu, peut-elle intercéder pour chacun d'entre nous. Jésus a fait d'elle, du haut de la Croix, la Mère spirituelle de l'humanité. Il a confié toute l'humanité à sa prière, ce serait dommage de s'en priver. N'ayons plus peur de prier le " Je vous salue Marie " avec amour et confiance, n'ayons plus peur de méditer l’Évangile avec Marie en priant le chapelet.
Je vous dis à très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
",mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Audio Marthe-16.mp3",image:"https://aleteia.org/wp-content/uploads/sites/2/2016/10/web-blessed-virgin-mary-aaron-amat-shutterstock_80963179.gif",ressources:'- Timothée 2, 1 : " J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes... "
- Éphésiens 6, 19 : " Priez aussi pour moi : qu’une parole juste me soit donnée quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Évangile... "
- Actes 12, 5 : " Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance. "
- Luc 20, 33 : " Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. "
- Luc 1, 46-48 : " Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. "
- Jean 1, 3-5 : " Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » "
- Jean 19, 26-27 : " Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. "
- Catéchisme de l’Église catholique :
971: Toutes les générations me diront bienheureuse " (Luc 1, 48) : " La sainte Vierge est légitimement honorée par l’Église d’un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de ‘Mère de Dieu’ ; les fidèles se réfugient sous sa protection, l’implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins (.... Ce culte (...) bien que présentant un caractère absolument unique (...) n’en est pas moins essentiellement différent du culte d’adoration qui est rendu au Verbe incarné ainsi qu’au Père et à l’Esprit Saint ; il est éminemment apte à le servir.
Bonjour à tous,
Nous allons voir ensemble la question suivante : est-ce que la Résurrection du Christ était annoncée dans l’Ancien Testament ?
Oui. Jésus Lui-même dira que les Écritures de l’Ancienne Alliance Lui rendent témoignage et c’est vrai : elles annoncent la venue du Messie, mais aussi sa Mort et sa Résurrection.
Je vous propose qu’on regarde ensemble quelques passages qui se rapportent à cette Résurrection du Christ. La liste, bien sûr, n’est pas exhaustive.
Premier passage : c\'est dans le livre de la Genèse, au moment où Adam est plongé dans un sommeil mystérieux et où Dieu tire de son flanc une côte pour donner la vie à la femme. Le Christ est ce nouvel Adam qui s’endormit dans le sommeil de la mort pendant 3 jours et dont le flanc ouvert sur la Croix a fait jaillir de l’eau et du sang pour purifier l’humanité pécheresse et lui donner la Vie Éternelle dans l’Esprit Saint. Et comme Adam se réveilla après qu’Eve fut tirée de son flanc, le Christ aussi, se réveilla du sommeil de la mort : Il ressuscita. Comme Adam prit pour épouse Eve et ne fit plus qu’un avec elle, le Christ prit pour épouse son Église, le peuple des baptisés racheté par son sang, et Il ne fait plus qu’un avec elle.
Deuxième passage : c’est quand Abraham se prépare à offrir son fils bien-aimé en sacrifice, mais au dernier moment, l’enfant est épargné et ainsi la mort n’a pas eu de pouvoir sur lui. C’est, en quelque sorte, comme Dieu le Père qui offre son Fils bien-aimé Jésus Christ en sacrifice pour sauver l\'humanité. Ici, Jésus est mort, oui, c’est vrai, mais ensuite, la mort n’eût pas de pouvoir sur Lui non plus parce qu’il est ressuscité. Oui, la mort n’a pu retenir captif Celui qui est la Vie.
Troisième passage : c’est l’histoire de Joseph, le fils de Jacob, qui s’est trouvé être vendu par ses frères jaloux de lui, humilié et abaissé au rang d’esclave puis finalement glorieusement élevé à la 2ème place du Royaume d’Égypte ; c’est, d’ailleurs, ainsi qu’il a pu sauver de la mort ses frères et toute sa famille. Comment ne pas voir, ici, une ressemblance avec Jésus, jalousé par les chefs Juifs, ses frères dans la foi ; Jésus, qui fut abaissé jusqu’à prendre la condition d’esclave et à mourir sur une croix pour nous sauver de la mort ; Jésus, qui finalement ressuscitera glorieusement d’entre les morts et sera élevé par Dieu à la droite du Père !
Voyons maintenant deux autres passages, ce sont des Psaumes, qui annoncent clairement la Résurrection du Christ.
D’abord, le Psaume 15 verset 10, il nous dit : « Tu ne peux m\'abandonner à la mort, ni laisser ton saint voir la corruption. » Le Psaume 48 maintenant verset 16, je cite : « Dieu rachètera ma vie aux griffes de la mort : c\'est lui qui me prendra » Donc voilà des passages phares sur la résurrection de Jésus qui fut arraché aux griffes de la mort et dont la chair n’a pas connu la corruption, c’est-à-dire la décomposition.
Voyons maintenant les prophètes, parce que, eux aussi, annoncent la Résurrection du Christ : le prophète Isaïe, d’abord, au chapitre 53 verset 10 : « Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ». C’est bien de Jésus dont il est question, Lui qui a donné sa vie pour nous libérer du péché puis qui est revenu à la Vie, qui est ressuscité et qui a donc prolongé ses jours.
Le prophète Osée, maintenant, écoutez ce qu\'il dit : « Venez, retournons vers le Seigneur. […] Il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face. » Oui, par sa résurrection le troisième jour, le Christ est vainqueur de la mort et il nous relève, nous aussi, de la mort en nous ouvrant la Vie Éternelle.
Finissons par un dernier passage, c’est celui de Jonas retenu trois jours dans le ventre de la baleine et recraché sur le rivage, le troisième jour : c\'est comme le Christ qui fut retenu trois jours dans les entrailles de la terre puis arraché à la mort, ressuscité et acheminé jusqu’au rivage du Paradis.
En guise de conclusion, frères et sœurs, vous l’avez vu : nombreux sont les passages de l’Ancien Testament qui font allusion, de manière plus ou moins explicite, à la Résurrection du Christ. Que toutes ces clés de lecture renforcent notre foi !
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
',mp3:"http://www.ndml.fr/open-bible/mesuploads/Audio Lucie-13.mp3",image:"https://stream.org/wp-content/uploads/Jesus-Risen-900.jpg",ressources:'\x3c!--[if !supportLists]--\x3e
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Jean 5, 39 : " Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Luc 24, 25-27 : " Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Colossiens 1, 17-18 : " Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Genèse 2, 21-22 : " Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- 1 Corinthiens 15, 45 : " L’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Éphésiens 5, 31-32 : " À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Genèse 22, 9-13 : " Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Hébreux 10, 12 : " Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Romains 6, 9 : " Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Genèse 37, 26-28 : " Alors Juda dit à ses frères : « Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre propre chair. » Ses frères l’écoutèrent. Des marchands madianites qui passaient par là retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Genèse 41, 40-43 : " C’est toi qui auras autorité sur ma maison ; tout mon peuple se soumettra à tes ordres ; par le trône seulement, je serai plus grand que toi. » Pharaon dit à Joseph : « Vois ! Je t’établis sur tout le pays d’Égypte. » Il ôta l’anneau de son doigt et le passa au doigt de Joseph ; il le revêtit d’habits de lin fin et lui mit autour du cou le collier d’or. Il le fit monter sur son deuxième char et on criait devant lui : « À genoux ! » Et ainsi il l’établit sur tout le pays d’Égypte. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Philippiens 2, 5-9 : " Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- \x3c!--[endif]--\x3ePsaume 15, 10 : " Tu ne peux m\'abandonner à la mort, ni laisser ton saint voir la corruption. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Psaume 48, 16 : " Dieu rachètera ma vie aux griffes de la mort : c\'est lui qui me prendra. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Isaïe 53, 10 : " Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Osée 6, 1-2 : " Venez, retournons vers le Seigneur ! il a blessé, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il nous soignera. Après deux jours, il nous rendra la vie ; il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face. "
\x3c!--[if !supportLists]--\x3e- Jonas 2, 1-11 : " Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu. Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix. Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi. Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ? Les eaux m’ont assailli jusqu’à l’âme, l’abîme m’a cerné ; les algues m’enveloppent la tête, à la racine des montagnes. Je descendis aux pays dont les verrous m’enfermaient pour toujours ; mais tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu. Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint. Les servants de vaines idoles perdront leur faveur. Mais moi, au son de l’action de grâce, je t’offrirai des sacrifices ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits : au Seigneur appartient le salut. Alors le Seigneur parla au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme. "
',category:a,category_short:a,subcategory:v,slug:"la-resurrection-annoncee-dans-l-Ancien-Testament",titre_simple:X,titre_long:1,id_verset:0,id_verset_fin:e},{id:"259",question:'Comment " revêtir le Christ " ?',reponse:"
Bonjour à tous,
Vous avez pu remarquer que l'apôtre Paul nous exhorte à revêtir le Christ, à revêtir l'homme nouveau. Vous vous êtes peut être demandés mais comment faire ?
Pour revêtir le Christ, il faut reconnaître Jésus comme son sauveur, c'est-à-dire mettre sa foi en Lui et recevoir le baptême, parce que oui, par le baptême, nous sommes plongés dans sa mort et sa résurrection, nous avons alors revêtu le Christ, son sang nous revêt et nous purifie. Regardez ce que dit l'Apocalypse : « Ils ont lavé leur robe, ils les ont blanchies par le sang de l'Agneau ». Effectivement, le baptême nous purifie et rend notre âme éclatante. Nous devenons des enfants de Dieu et c'est d'ailleurs pour cela que dans l'Église Catholique en France, le nouveau baptisé va revêtir un vêtement blanc, comme signe de sa purification.
C'était le premier point ! Deuxième point, une fois que notre âme est blanchie dans le Sang du Christ, nous avons aussi à la préserver du monde et du péché. Il nous faut donc persévérer dans l'amour, ne rien laisser nous enlever notre éclat, parce que oui, revêtir le Christ se fait également chaque jour. C'est finalement lorsque je décide de vivre à la suite de Jésus saintement, c'est lorsque je me laisse revêtir de Sa Bonté et de Sa Paix pour en être le porteur. C'est bien ce que va nous rappeler Paul dans l’Épître aux Romains, Je cite : « Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons nous des armes de la lumière, conduisons nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxures ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez vous du Seigneur Jésus-Christ ».
C'est sûr, ce n'est pas toujours simple de garder son âme toute propre, mais pas de panique, Jésus connaît aussi très bien nos fragilités et Il nous a donné un merveilleux moyen de retrouver notre éclat : le sacrement de réconciliation, la confession. Une vraie blanchisserie ! Ainsi, si nous péchons et nous nous salissons, le Seigneur à travers ce sacrement va rendre notre âme plus blanche que la neige, Il nous redonne un vêtement éclatant de beauté, alors n'hésitons pas à y aller très régulièrement ! Regardez ce que nous dit d'ailleurs le prophète Isaïe à ce sujet, je cite : « Lavez-vous, purifiez-vous, si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront aussi blanc que neige. S'ils sont rouges comme le vermillon, il deviendront comme de la laine » !
En conclusion, revêtir le Christ, c'est accepter Jésus comme son sauveur et recevoir le baptême, mais il nous faut aussi chaque jour préserver ce vêtement blanc en vivant saintement. D'ailleurs Jésus va nous rappeler tout cela dans une superbe parabole : la parabole du Festin des noces, c'est dans l’Évangile de Matthieu, où on voit qu'on ne peut pas assister aux noces, c'est à dire entrer au Ciel, avec un vêtement abîmé et sali par les péchés. Non, il nous faut revêtir le Christ et se laisser sanctifier par lui.
A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.
- Romains 13, 14 : " Revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ ; ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises. "
- Éphésiens 4, 24 : " Revêtez-vous de l’homme nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité. "
- Galates 3, 27 : " En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ. "
- Apocalypse 7, 14 : " Ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. "
- Romains 13, 12-14 : " Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ.. "
- Isaïe 1, 16-18 : " Lavez-vous, purifiez-vous… Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine. "
- Matthieu 22, 1-14 : Parabole du Festin des Noces
Bonjour à tous,
Vous avez été très nombreux à nous demander : « Que va-t-il se passer à la fin du monde ? » On entend beaucoup parler d'Apocalypse, de destruction du monde… mais qu'en est-il vraiment ?
Frères et sœurs, de très nombreux passages bibliques font référence à la fin du monde alors je vous propose que, tous ensemble, nous regardions de plus près ce que disent la Bible et l’Église à ce sujet.
Tout d'abord, nous pouvons voir que Jésus Lui-même a annoncé cet événement à ses apôtres. Vous pouvez lire cela dans les Évangiles selon saints Matthieu, Marc ou Luc. Voici maintenant, en 5 points, ce que nous savons sur la fin du monde.
Premier point : avant que la fin du monde n'arrive, Jésus déclare que le monde passera par de grandes tribulations : Jésus va évoquer des guerres, des tremblements de terre, des famines, Il dira également que de faux prophètes surgiront pour égarer les âmes et qu'il y aura beaucoup de persécutions contre les chrétiens ; enfin, Il dira que même le cosmos sera ébranlé : le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les étoiles tomberont du ciel. Donc voilà le premier point : avant la fin du monde, le monde passera par de grandes tribulations.
Deuxième point : Jésus annonce à ses apôtres que le Jour de la fin du monde, Il reviendra dans la Gloire sur les nuées. Et c'est vrai, comme Jésus est monté lors de l'Ascension à la droite de son Père, il est aussi écrit qu'Il reviendra sur les nuées, mais cette fois-ci, au son de la trompette divine, dans la Gloire, soudainement et à la vue de tous les hommes de la terre. L'Évangile selon saint Matthieu déclare que « sa venue sera comme l’éclair qui part de l’orient et brille jusqu’à l’occident. » Donc deuxième point : Jésus va revenir sur les nuées, dans la Gloire, aux yeux de tous les hommes.
Troisième point : à ce moment-là, d'un côté, ce qui va se passer, c'est que tous les morts de toutes les générations ressusciteront, les justes comme les mauvais. Mais les justes, eux, ressusciteront avec un Corps Glorieux à l'image du Christ. Voilà : cela, c'est ce qui se passe du côté des morts.
De l'autre côté, du côté des vivants, ceux qui seront sur terre à ce moment-là, il faut savoir que les justes - et seulement eux - seront, en un instant, transformés : ils recevront aussi ce Corps Glorieux à l'image de Jésus. Ils ne goûteront donc jamais la mort ! Ce qui se passe ensuite, c'est que tous les justes - tous ceux qui ont reçu ce Corps Glorieux - ensemble, ils seront élevés sur les nuées à la rencontre du Christ venu en Gloire. Donc, voilà pour le troisième point.
Quatrième point : on sait également que Jésus, à la fin du monde, va venir juger définitivement les vivants et les morts. Il jugera tous les hommes, de toutes les générations : c'est le Jugement Dernier. Jésus va « rendre à chacun selon ses œuvres », nous dit la Bible. Il séparera les bons des méchants et l'aboutissement, ce sera soit la Vie Éternelle, soit la damnation éternelle. Donc, d'un côté, les justes règneront pour toujours avec le Christ ; et de l'autre côté, ceux qui auront librement rejeté le Seigneur, qui auront refusé de se repentir, eux seront séparés de Lui pour toujours : c'est cela qu'on appelle la damnation éternelle. Voilà pour le quatrième point, Jésus va juger vivants et morts : c'est le Jugement Dernier.
Cinquième et dernier point : après ce jugement universel, la création elle-même sera renouvelée. C'est ce que la Bible nomme « les cieux nouveaux et la terre nouvelle ». Vous savez, Paul nous déclare qu'actuellement, la création toute entière est en attente de ce grand Jour, ce Jour où le monde sera enfin restauré dans son premier état, avant que le péché originel n'arrive. L'Apocalypse déclare également que, dans cet « univers nouveau » - la Jérusalem céleste - Dieu aura sa demeure parmi les hommes : « Il essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé. » Voilà ce que nous déclare l'Apocalypse. Oui, les hommes seront donc parfaitement heureux, en paix et en communion les uns avec les autres, et avec Dieu.
Pour terminer, vous le savez, beaucoup de personnes - chrétiennes ou non - essaient de savoir quand aura lieu ce retour du Christ en Gloire, cette fin du monde, et à ce sujet, nous entendons malheureusement, bien souvent, beaucoup de choses fausses à droite à gauche donc faisons attention. Jésus a été très clair au sujet de la date de la fin du monde : Il déclare que personne n'en sait le jour et l'heure, si ce n'est le Père. Par contre, Jésus nous invite à être prêts pour ce grand Jour et à être attentifs aux signes des temps. C'est quoi « être prêts » ? Cela signifie bien sûr accueillir Jésus et recevoir le pardon de nos péchés, mais aussi prier chaque jour et aimer Dieu et notre prochain de tout notre cœur. Voilà ce qu'est « être prêts » pour ce grand Jour, ce Jour de la fin du monde.
En conclusion : la fin du monde est un événement cité dans la Bible. Ce sera quelque chose à la fois de douloureux pour le monde, c'est vrai, et en même temps, cela nous amènera vers un monde nouveau où il n'y aura plus de mal, plus de mort, plus de souffrance et où tous les justes - c'est à dire tous ceux qui auront vécu dans l'amour et qui auront accueilli tôt ou tard le salut de Dieu par Jésus-Christ - vivront ensemble et heureux pour toujours auprès de Dieu.
J'espère que cette réponse vous aura éclairés et je vous dis à très bientôt sur Open Bible pour une prochaine réponse.
- Matthieu, 24 ; Marc 13 ; Luc 21 : Jésus explique aux disciples la fin du monde et son Retour glorieux.
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous propose qu’on réponde ensemble à la question suivante : que nous disent la Bible et l’Église au sujet de la virginité de Marie ? A-t-elle toujours été vierge ? L’est-elle restée après la naissance de Jésus ? On va voir tout cela ensemble.
Je vous propose qu’on commence par voir ce que nous dit la Bible. On va reprendre, pour cela, les différentes étapes de la vie de Marie :
- 1ère étape : au moment de l’Annonciation, dans Luc chapitre 1 verset 34, nous apprenons de Marie elle-même qu’elle est à ce moment-là vierge, lorsqu’elle dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » Donc cela veut bien dire que jusqu’à l’Annonciation, Marie est vierge.
- 2ème étape : juste après le Oui de Marie, on arrive au moment de l’Incarnation du Fils de Dieu, c’est-à-dire au moment où Jésus est conçu en son sein. Là, il y a un véritable miracle : Marie reste vierge ! Oui, comme lui répond l’ange, je cite : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » C’est donc non par un homme, mais bien par l’action de l’Esprit Saint qu’il est donné à la Vierge Marie de concevoir un Fils, comme l’avait prophétisé Isaïe, je cite : « Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils. »
- 3ème étape : c’est la naissance de Jésus. Et là, on trouve encore chez le prophète Isaïe un passage très intéressant qui pourrait possiblement concerner la Vierge Marie avec l’enfant Jésus, c’est au chapitre 66 verset 7 : « Avant d’être en travail, […] avant que viennent les douleurs, elle a accouché d’un garçon. » Autrement dit, cela peut laisser penser que Marie, la toute pure qui a été préservée du péché, aurait pu enfanter sans douleurs. Pourquoi ? Parce que les douleurs de l\'enfantement sont l\'une des conséquences directes du péché originel, comme le déclare la Parole de Dieu dans la Genèse, écoutez : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. » (Genèse 3, 16) En effet, Marie étant sans péché, elle n’aurait pas eu à récolter le salaire du péché originel qu’est l’accouchement dans la douleur. Ainsi, nous pouvons dire que par une action surnaturelle de Dieu, Marie a pu conserver toute sa pureté lorsque Jésus est venu au monde, son corps resta aussi virginal que son cœur. Et cela, l’enseignement de l’Église le confirme, nous y reviendrons juste après.
- 4ème et dernière étape : après la naissance de Jésus, que nous dit la Bible ? Deux passages de l’Ancien Testament pourraient bien nous éclairer à ce sujet :
* 1er passage : Ezekiel chapitre 44, verset 2 : « Le Seigneur me dit : « Cette porte restera fermée ; on ne l’ouvrira pas ; personne n’entrera par là ; car le Seigneur, le Dieu d’Israël, est entré par là ; elle restera fermée. »
Voici une interprétation de ce passage : la « porte » qui « restera fermée » dans la maison du Seigneur, cela pourrait bien désigner Marie qui restera toujours fermée, c’est-à-dire toujours vierge. En effet, « on ne l’ouvrira pas, personne n’entrera par là », c’est-à-dire que ni Joseph ni personne ne la connaîtra de manière charnelle. Enfin, lorsqu’il est écrit : « Le Seigneur, le Dieu d’Israël est entré par là », on comprend que c’est le Saint-Esprit qui la rendra féconde et qui permettra au Seigneur des seigneurs, à Jésus, de naître d\'elle.
Donc Marie est bien cette « porte » qui « restera fermée », autrement dit : elle était vierge avant l\'enfantement, elle l’est pendant l\'enfantement, elle le restera encore après.
* 2ème passage : Cantique des cantiques chapitre 4, versets 7 et 12 : « Tu es toute belle, ô mon amie ! Nulle tache en toi ! […] Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée. » Ces beaux versets pourraient également évoquer l’état perpétuellement virginal de Marie. Oui, Marie est bien cette porte close par laquelle Jésus, sans l’ouvrir, est entré dans le monde.
Nous avons terminé cette 1ère partie sur ce que nous dit la Bible à propos de la virginité de Marie. Voyons maintenant l’enseignement de l’Église Catholique - vous allez voir qu’elle confirme tout cela.
Je cite le Catéchisme de l’Église Catholique au paragraphe 499 : « L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme. […] La liturgie de l’Église célèbre Marie comme […] " toujours vierge ". »
Conclusion : La Parole de Dieu et l’enseignement de l’Église nous assurent bien que Marie est restée perpétuellement vierge. Il y a là un mystère, on voit que Dieu le Père a voulu pour son Fils une demeure digne de l’accueillir : en effet, seul un arbre pur pouvait porter le fruit pur par excellence qu’est Jésus !
Que peut-on en déduire pour nous ? Cette sublime pureté de Marie doit nous amener à demander au Seigneur les vertus de chasteté et de pureté de cœur, et cela, quel que soit notre état de vie.
J’espère que cette réponse vous aura éclairés, je vous à dis à très bientôt sur Open Bible pour une nouvelle réponse.
- Luc 1, 34 : « Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » »
- Luc 1, 35 : « L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. »
- Isaïe 7, 14 : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). »
- Isaïe 66, 7 : « Avant d’être en travail, Sion a enfanté ; avant que lui viennent les douleurs, elle a accouché d’un garçon. »
- Genèse 3, 16 : « Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. » »
- Ezékiel 44, 2 : « Le Seigneur me dit : « Cette porte restera fermée ; on ne l’ouvrira pas ; personne n’entrera par là ; car le Seigneur, le Dieu d’Israël, est entré par là ; elle restera fermée. » »
- Cantique des cantiques 4, 7 ; 12 : « Tu es toute belle, ô mon amie ! Nulle tache en toi ! […] Jardin fermé, ma sœur fiancée, fontaine close, source scellée. »
- Catéchisme de l’Église Catholique 499 : « L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52). »
- Luc 1, 42 : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. »
- Matthieu 5, 8 : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. »
- 1 Corinthiens 6, 18-20 : « Fuyez la débauche. […] Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps. »
- 1 Thessaloniciens 4, 7 : « Dieu nous a appelés, non pas pour que nous restions dans l’impureté, mais pour que nous vivions dans la sainteté. »