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Quelle est l'origine du mal ?
Réponse

Bonjour à tous,

Nous allons voir ensemble la question suivante : quelle est l'origine du mal ? D'où vient le mal en ce monde ?

Rassurez-vous, le mal ne vient pas de Dieu, le mal et l’injustice n'ont pas été créés ni voulus par Dieu. Il est important de rappeler qu'à l'origine, Dieu a créé un monde bon et juste en toutes choses et dans son amour, Il a créé les anges et les hommes bons mais aussi libres car en effet, il n'y a pas de réel amour sans liberté. On ne peut pas forcer quelqu'un à aimer.

Or certains anges, dans leur liberté, ont refusé Dieu, Lui la source de l'Amour. Ils sont donc devenus mauvais, c'est ainsi que le mal est apparu. Ces esprits mauvais ont ensuite tenté Ève et Adam, les premiers parents, qui se sont alors détournés de Dieu, par leur désobéissance. A ce moment-là, le péché, l'injustice, la souffrance et la mort sont entrés dans le monde des hommes, la nature même en a été modifié et tout cela à cause de l'homme lui-même. Voilà pourquoi aujourd'hui, il y a tant d'inégalités et de mal. Dieu n'en est pas l'auteur, c'est l'homme qui, en se détournant de Dieu, a récolté cela.

Cependant notre Dieu est si bon que malgré cet éloignement de l'homme, Il continue de lui donner la possibilité de revenir à Lui et de faire le bien. Dieu veut renouer les ponts. Comment ? Dieu a laissé à chaque homme, dans son cœur " une loi naturelle " qui est la connaissance du bien et du mal, pour lui permettre, dans sa liberté, de faire le bien et de trouver Dieu. En effet, Dieu a fait en sorte que chaque homme se pose la question de l'existence de Dieu et puisse le trouver, notamment face à la Création. Il a aussi décidé d'envoyer des prophètes, dans l’Ancien Testament, pour parler en son Nom et appeler à la conversion. Malheureusement, l'homme ne se convertissait toujours pas. Il est alors descendu Lui-même, en son Fils Jésus, pour se révéler aux hommes et leur donner un chemin possible de réconciliation avec Lui. Ce chemin, c'est Jésus Lui-même, Lui qui a pris sur Lui nos péchés pour nous rendre libres, Lui qui est mort par Amour pour nous, que dis-je ? Lui qui a vaincu la mort et qui est ressuscité et vivant à jamais !

Les hommes, malheureusement, continuent encore aujourd’hui, de rejeter librement Jésus. En effet, « la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Trop souvent, les hommes préfèrent suivre leurs penchants mauvais et les inspirations du diable. D'où un mal qui persiste encore dans nos familles, dans le monde, avec les inégalités sociales, les guerres, etc. Qu'est-ce que Dieu pouvait donner de plus, pour faire changer le monde, que son propre Fils ?

Ainsi, en guise de conclusion : Dieu n'est pas à l'origine du mal et des inégalités, Il ne les désire pas, c'est le choix libre de l'humanité tentée par le diable, alors, prions, sans perdre espérance, car le Christ est vainqueur ; et soyons partout les témoins de son Amour afin que beaucoup puissent Le rencontrer et choisir la Lumière de la Vie !

A bientôt sur Open Bible.

Références

Apocalypse 12, 7-10 : " Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu."

- Genèse 3, 1-7 : Histoire de la désobéissance d'Adam et Eve

- Catéchisme de l'Eglise Catholique:

Le péché originel – une vérité essentielle de la foi

390 Le récit de la chute (Gn 3) utilise un langage imagé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l’histoire de l’homme (cf. GS 13, § 1). La Révélation nous donne la certitude de foi que toute l’histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents (cf. Cc. Trente : DS 1513 ; Pie XII : DS 3897 ; Paul VI, discours 11 juillet 1966).

La chute des anges

391 Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu (cf. Gn 3, 4-5) qui, par envie, les fait tomber dans la mort (cf. Sg 2, 24). L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable (cf. Jn 8, 44 ; Ap 12, 9). L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. " Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais " (Cc. Latran IV en 1215 : DS 800).

392 L’Écriture parle d’un péché de ces anges (cf. 2 P 2, 4). Cette " chute " consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : " Vous deviendrez comme Dieu " (Gn 3, 5). Le diable est " pécheur dès l’origine " (1 Jn 3, 8), " père du mensonge " (Jn 8, 44).

394 L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle " l’homicide dès l’origine " (Jn 8, 44), et qui a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (cf. Mt 4, 1-11). " C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu " (1 Jn 3, 8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.

397 L’homme, tenté par le diable, a laissé mourir dans son cœur la confiance envers son créateur (cf. Gn 3, 1-11) et, en abusant de sa liberté, a désobéi au commandement de Dieu. C’est en cela qu’a consisté le premier péché de l’homme (cf. Rm 5, 19). Tout péché, par la suite, sera une désobéissance à Dieu et un manque de confiance en sa bonté.

399 L’Écriture montre les conséquences dramatiques de cette première désobéissance. Adam et Eve perdent immédiatement la grâce de la sainteté originelle (cf. Rm 3, 23). Ils ont peur de ce Dieu (cf. Gn 3, 9-10) dont ils ont conçu une fausse image, celle d’un Dieu jaloux de ses prérogatives (cf. Gn 3, 5).

400 L’harmonie dans laquelle ils étaient, établie grâce à la justice originelle, est détruite ; la maîtrise des facultés spirituelles de l’âme sur le corps est brisée (cf. Gn 3, 7) ; l’union de l’homme et de la femme est soumise à des tensions (cf. Gn 3, 11-13) ; leurs rapports seront marqués par la convoitise et la domination (cf. Gn 3, 16). L’harmonie avec la création est rompue : la création visible est devenue pour l’homme étrangère et hostile (cf. Gn 3, 17. 19). A cause de l’homme, la création est soumise " à la servitude de la corruption " (Rm 8, 20). Enfin, la conséquence explicitement annoncée pour le cas de la désobéissance (cf. Gn 2, 17) se réalisera : l’homme " retournera à la poussière de laquelle il est formé " (Gn 3, 19). La mort fait son entrée dans l’histoire de l’humanité (cf. Rm 5, 12).

402 Tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam. S. Paul l’affirme : " Par la désobéissance d’un seul homme, la multitude (c’est-à-dire tous les hommes) a été constituée pécheresse " (Rm 5, 19) : " De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché... " (Rm 5, 12). A l’universalité du péché et de la mort l’apôtre oppose l’universalité du salut dans le Christ : " Comme la faute d’un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l’œuvre de justice d’un seul (celle du Christ) procure à tous une justification qui donne la vie " (Rm 5, 18).

403 A la suite de S. Paul l’Église a toujours enseigné que l’immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le péché d’Adam et le fait qu’il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est " mort de l’âme " (cf. Cc. Trente : DS 1512). En raison de cette certitude de foi, l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514).

405 Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente : DS 1513), le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appelée " concupiscence "). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel.